Généalogie, Histoire, archives, fiction mémorielle
Faire de la généalogie c'est apprivoiser l'historicité. Mais, au-delà de la chronologie ou de l'historicité, trois thèmes s'articulent. L'intrusion de l'histoire socio-économique dans la vie de nos ancêtres les façonne. Eux-mêmes sont une histoire qui agit le groupe humain qu'ils côtoient. Enfin, délaissant notre badge de généalogiste, nous observons les liens entre faits, enregistrements, histoire et fiction mémorielle.
La présente page de Généalogie-Guiers traite de nos aïeux aux prises avec l'Histoire et l'histoire socio-économique.
Nous la lions avec la seconde thémologie, comme sœurs jumelles.
Tandis que le troisième thème chapeaute l'ensemble mais s'éloigne de nos arbres généalogiques dauphinois
et de nos généalogies en général.
Néanmoins, après les lois mémorielles abjectes qui ont couvert de honte la France et bafoué sa Constitution, une action pédagogique soutenue s'avère indispensable. Aussi, pour cette dernière thémologie, référençons-nous le blog d'un historien ayant démontré son expertise du sujet, notamment sur la fiction mémorielle, David Robert Bouvier.
Pour mémoire, le préambule de la Constitution renvoie à deux textes fondamentaux :
la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 et le Préambule de la Constitution
du 27 octobre 1946. La Charte de l'environnement de 2004 leur a, par la suite, été jointe.
Ces textes, ainsi que les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République,
forment le noyau constitutionnel de la France. On ne peut donc prétendre caduque les principes de la
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen dans la Constitution en vigueur aujourd'hui.
Tout au contraire, il est du devoir de chacun de veiller à ce que les nouveaux textes restent
conformes à cette Déclaration.
Impact de l'Histoire en pays du Guiers
Notre sujet est borné par la période durant laquelle nous savons nommer nos ancêtres dauphinois. Nous ne traiterons pas du peuplement de l'Europe de l'Ouest après l'empire romain.
Relevons d'abord un paradoxe.
Nos grands-pères sont moins marqués par les grands faits historiques que par les limitations ostensibles liées à
l'organisation de la société. Comme nous-mêmes dans une certaine mesure, mais le rapport d'influence est inversé.
Relevons encore, que nos aïeux sont une entité, et nos généalogies en sont une autre (par généalogie entendons
la succession des ancêtres en tant qu'individus).
Plus on avance dans le temps et plus des événements de masse laissent une empreinte durable dans l'histoire familiale. Le dernier âge, Kali Yuga, possède précisément cette propriété, ère de foule et de masse, on y tue en masse, on y détruit à grande échelle, on y marque au fer (le sens propre du terme Kali Yuga) des foules immenses et des peuples entiers (tyrans Staline, Hitler, Poutine...)
Dans les familles victimes de l'holocauste, on peut voir 80% des branches de l'arbre généalogique en impasse ; de même pour le génocide du peuple vietnamien par les États-Unis. La plupart des réfugiés vietnamiens en France ont 80% à 90% des branches de leur arbre généalogique en impasse généalogique, à la suite du génocide perpétré par les États-Unis.
Histoire taillée à la masse
Dans la période durant laquelle nous savons nommer nos ancêtres dauphinois se sont déroulés au moins deux destructions massives à l'échelle de la France moderne, les guerres de religion et la première guerre mondiale. Quand on constate, au 21ème siècle, les blessures toujours ouvertes laissées par la première guerre mondiale, on mesure quel cataclysme a été l'affrontement bi-religieux, en France et en Dauphiné, aux 16ème et 17ème siècles.
Nos généalogies sont impactées par les faits de masse, non par les grands faits symboliques, fussent-ils retentissants. Ainsi l'hécatombe de 1914-18 a-t-elle un fort impact sur nos généalogies et sur la réorganisation matrimoniale chez nos grands-parents ; un français sur trois de la tranche d'âge 18-28 ans y fut tué. Cependant que les rares lumières dans la nuit, comme l'exécution des 28 fermiers généraux le 28 mai 1794 à Paris, ou l'exécution d'autres suppôts du capitalisme mafieux le 17 juillet 1918 à Iekaterinbourg, n'ont strictement aucun impact sur le décours des choses, malgré leur rayonnement symbolique.
Histoire sans toit ni loi
L'histoire spécifique de chaque communauté humaine résulte d'un empilement de filtres qui s'appliquent aux aspirations des hommes et à leurs mythes. En fonction des terroirs, des ressources, des savoir-faire, des techniques et de l'organisation courante de la société, les aspirations et les mythes humains élaborent à travers eux une organisation de la société, du groupe social.
Selon que cette organisation est plus ou moins viable, elle donne lieu à plus ou moins de cohésion et de remises en cause. Si elle est peu robuste aux mutations inéluctables, les remises en cause seront violentes et douloureuses.
Par exemple, les religions du livre sont dangereuses et fanatiques du fait de la caducité progressive et inéluctable des injonctions de leur livre, caducité niée farouchement par leurs sectaires. Ce n'est pas le monothéisme qui les a rendu dangereuses, mais leur livre aux dictats figés pour toujours.
Cette page reste en cours de rédaction. Son homologue d'Histoire locale est à venir.
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