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♣ Parentèle à l'honneur
♣ Généalogie et Population
♣ Tissage et soie
Le curé, comme le notaire, produit des actes qui le révèlent en tant qu'homme et en tant qu'acteur de l'histoire des hommes de sa paroisse. Deux biais modernes peuvent déformer notre perception. Nos contemporains voient leur curé percevoir un faible revenu, issu du denier du culte ; d'autre part, nous sont souvent synonymes prêtre et curé. Or, le curé de nos lointains aïeux est à la fois personne de pouvoir, premier spéculateur sur les matières premières et denrées alimentaires, pion et soldat de la propagandastaffel, acteur majeur de la lutte d'hégémonie des familles dominantes évoluant alentour…
En Bas Dauphiné, comme partout en France, le curé est le premier spéculateur sur les matières premières, produits agricoles et alimentaires. En tant que tel il se classe au premier rang des affameurs de populations. Vous pouvez consulter “Main basse sur les cures”. Le taux de la dîme garantit au curé du vingt au vingt-cinquième des produits alimentaires, et deux centièmes ou plus des autres productions. Tandis qu'il représente 1/500 à 1/1000 de la population. C'est dire l'ampleur des stocks de notre curé des Pays du Guiers ! L'activité principale d'un curé consiste à suivre les cours des denrées, à spéculer et revendre quand les cours sont au plus haut et les gens affamés.
Les autres activités dominantes de notre bon curé de l'Avant-Pays savoyard sont la spéculation immobilière, la recherche des profits. Le lotissement de ses neveux ou des membres dominants du clan auquel il se rattache, par les origines familiales ou par les intérêts d'affaires, lui permet aussi de renforcer sa position plutocrate.
Dès qu'il feuillette son tout premier registre, le généalogiste se trouve face à cette évidence : le gribouillis serré des baptêmes du tout venant, dont on peut aussi oublier la mère. Soudain, au détour du registre des BMS la belle page déliée, large écriture lisible, encre sans dilution, immense saut de ligne pour éviter tout contact avec les vilains, le tout venant. C'est le même curé, le même registre. Mais ce baptême, ce mariage, ce décès, il concerne un membre du clan, un allié du curé.
Le curé a généralement un profond mépris pour le gros de ses paroissiens, tout en faisant preuve d'une obséquiosité sans borne envers les gens puissants et bien lotis de sa paroisse.
Notre curé tasse, et tasse encore, les baptêmes, mariages et inhumations de ces vilains, laisse de côté les âges des défunts et les témoins. Le papier est cher ? Allons donc, voyez les signatures boursouflées, infatuées, gonflées d'Ego, de Messire Masse le curé de Saint-Clair d'Aoste en Dauphiné, ou bien du curé de Saint-Jean d'Avelanne, Messire de Maudragon. La surface occupée par les actes est de 50% environ, et 50% pour les paraphes du curé.
Si l'on ne devait retenir qu'un seul fait dans cet ordre d'idées, le voici. Dans la paroisse d'Aoste en Dauphiné, il a fallu que les paroissiens aillent en justice contre un de leurs curés afin que celui-ci cesse de faire passer ses vaches à travers le cimetière, rentrant le soir à l'étable. C'était plus court et plus pratique pour lui, le curé, tandis que les vaches piétinaient les tombes de ses paroissiens et les souillaient de leurs bouses. Vu le discours de façade que véhiculait cet homme, vu sa fonction et son rôle officiel dans la relation de chacun avec la mort des proches, ce fait divers est sans appel.
Le curé se fiche éperdument des BMS, en proportion de son mépris pour les paroissiens. Durant vos recherches généalogiques dauphinoises, vous l'avez remarqué, jamais il ne perd de temps à feuilleter dix pages des registres BMS pour indiquer un âge exact. Si on lui dit “âgé de six mois”, il note dans l'acte d'inhumation “âgé de six mois”, alors que le baptême se trouve au recto de l'acte de décès. Car le curé dauphinois a bien d'autres chats à fouetter, suivre les cours des matières premières, préparer ses prochaines opérations financières.
Si le curé a besoin de papier pour envelopper ses œufs, colmater un vent coulis qui pourrait le faire tousser, les feuillets des BMS font son affaire. Mais alors, pourquoi disposons-nous encore d'un nombre significatif de baptêmes, mariages, sépultures ? Et pourquoi les baptêmes sont-ils bien plus soignés et mieux conservés que les mariages ?
La raison en est simple. Les baptêmes sont un document d'utilité fiscale évidente (fiscalité ecclésiastique). Au fil du temps, les curés ont considérablement étendu leur droit de taxer. Ils ont taxé à leur profit tout acte, des prestations aussi obligatoires et discrétionnaires que l'utilisation du moulin et du four banal. Mais ils ont conquis aussi le droit de taxer pour taxer, à leur seule appréciation. Ils ont créé des prohibitions de mariage ahurissantes, d'affinité, de degrés de parenté de plus en plus élevés, de temps, de lieu, d'heure (la dispense de l'heure).
Voyez le parallèle avec le passeport. Vous payez une prestation d'impression discrétionnaire. Le traitement de la demande est déjà couvert par vos impôts (salaires des fonctionnaires). Vous repayez néanmoins des taxes bien supérieures au coût de traitement. Et si vous devez téléphoner pour un suivi, les numéros surtaxés deviennent progressivement la règle.
Et pour tout ce qui ne relevait pas du circonstanciel, les curés étaient certains que leurs proies ne pouvaient échapper à leur griffe acérée dès lors que la preuve de ces fameux liens impalpables était conservée dans les registres de baptême. Pensez donc, sans cela comment soupçonner un quatrième degré de parenté entre un Billiemaz de mère Cluisel et une Planet-Gonnaz de mère Bert-Brichon ?
Pour savoir que la marraine de la grand-mère du marié était aussi celle du grand-père de la mariée, les liant d'une terrible prohibition d'affinité, comment l'aurait-il su, lui qui était en poste à Fitilieu depuis huit ans seulement. Les registres de baptême lui permettaient alors de mettre le couteau sur la gorge de la famille, de les rançonner sans échappatoire possible. Le petit-fils ignorait qui avait tenu grand-père sur les fonts baptismaux à Veyrins ou à Saint-Sorlin de Morestel. L'aurait-il su, il l'aurait tu.
Petite digression. Le généalogiste constate facilement les taxes à l'acte dans les actes d'inhumation. Le curé note que la poule a été payée. Vous avez consulté des registres où le curé indique, en deniers et sols, combien il reste à payer sur la poule. Ce qui vous montre également que le curé exigeait un règlement en espèces, non pas une poule volaille. Il n'avait pas envie qu'un paroissien lui glisse une poule malingre. Et puis il était habitué à bonne chère et bien variée. Que diable, s'il avait trois enterrements, il n'allait pas manger trois poules en deux jours. Ce n'est pas parce que les enfants alentour mouraient de faim qu'il devait se priver. Qui assurerait les actes ? Un enfant, ça vient tout seul ; un curé, il faut le former longtemps.
Le curé est le pion et le soldat d'un réseau serré du renseignement policier, d'observation du bien-penser. Cet homme d'affaire qu'est le curé est aussi le porte-parole du ministère de la propagande. Son coût est nul pour l'administration royale, car il bénéficie d'une fiscalité spécifique, la dîme. Il est infiltré dans les foyers. Le curé est omniprésent dans les provinces, dont notre Dauphiné. Il a d'énormes privilèges, un intérêt tout spécial à la reproduction du schéma d'exploitation du plus grand nombre par les puissants et par les affameurs, dont il est membre éminent.
Le curé est donc à l'écoute de tout discours qui viserait à faire prendre conscience du modèle inégalitaire institué. Le curé dénonce tout fauteur, afin que ce dernier soit interpellé sous quelque fallacieux prétexte, puis exterminé dans un bref délai.
Le curé poursuit et fustige l'enfant d'une mère célibataire, parfois jusqu'à la seconde génération. L'enfant illégitime est montré du doigt dès son baptême. Souvent une marque le distingue facilement sur le registre des baptêmes, main en marge, tâche noire, croix noire, acte écrit en travers de la page et non à l'horizontale…
En cours…
On entend parfois opposer abbé de cour et curé de campagne, afin de souligner la dure condition de ce dernier. Il s'agit d'un dyschronisme. Si l'on parle de l'abbé de cour du 18ème siècle et d'un curé de campagne du début du 20ème, peut-être. Mais d'un curé de campagne du Dauphiné et Pays du Guiers aux 17ème et 18ème siècles, non, pour sûr ! Notre curé de Granieu, de Chimilin ou de Châtonnay n'a rien à envier à l'abbé de cour. Tout à l'inverse, quelle tranquillité dans l'affairisme. Il a un poste fixe et les coudées franches.
Car la cour des puissants n'est pas de tout repos. Dans le folklore en Inde, l'être chimérique Ramadhati, bien en cour, danse pour le nain cynique Tsarkoh. Puis le nain cynique se lasse, se fâche : fébrilité scapulaire frénétique, un coup bas du Fion qu'il lui lâche entre les pattes, fait d'éjection bien ajusté, Le Fion de la Pénélope déloge l'être chimérique La Ramadhati de son fief du septième… ciel, son éphémère cahute d'élection.
Loin de la cour des puissants, nos curés de campagnes n'avaient pas à dépenser toute cette énergie qui épuisait l'abbé de cour à se maintenir… en cour, comme dans cette édifiante geste indienne de La Ramadhati. Ils étaient les hommes du pouvoir local, curés nantis, curés des campagnes de France, du Dauphiné ou des autres provinces. Et nos curés dauphinois avaient les coudées franches. Toute leur énergie pouvait sereinement être employée à la tâche première d'un curé, spéculer sur l'alimentaire, l'immobilier, accroître ses profits, affamer le bas peuple.
Qui diable des pauvres hères de paroissiens, en effet, aurait été assez fou pour se frotter au curé et à son clan ?! Un vil pain dans la figure, le doublement du champart, et le logement de dragons du roi, auraient vite mis au pas le malheureux, laissant ses enfants aussi démunis que Cosette.
Laissons, pour l'heure, à Cosette éplorée la garde des seaux des Thénardier, et rendons-nous d'un bon pas en 1792. En Dauphiné ou ailleurs, quel mécanisme simple a-t-il déchaîné à ce point le peuple contre les curés ? Les prêtres ? Combien de prêtres guillotinés, étaient-ils tous curés ? Beaucoup de sang-t-y, beaucoup de sang-t-y pas ? Génocide-t-y génocide-t-y pas ? La conception de la guillotine était-elle humaniste dans son principe ? Bref, c'est très confus, nommons un expert.
Hâtons-nous toutefois de traiter le sujet avant que toute une batterie de lois immondes nous dicte comment lire et penser chaque page de chaque document d'archive, déguisant l'atteinte anti-constitutionnelle à la liberté de pensée sous la guenille malsaine du nom de “loi mémorielle”, puis que la vermine populiste nous pénalise ça, bavant d'envie sur quelques bas suffrages d'obscènes revanchards.
En fait, la population de la France, dans la période qui nous intéresse, a oscillé entre 10 et 20 millions d'habitants. Louis XV fit imprimer la mise en demeure faite aux curés de remplir convenablement les registres, sous peine d'amende arbitraire sur leur temporel. L'impression fut commandée en 40 000 exemplaires, à placarder un par paroisse. Ce qui nous donne un excellent ordre de grandeur du nombre des paroisses.
Au moins dix à vingt pour cent (en valeur glissante) de la population est morte de faim du fait la spéculation sur les denrées de première nécessité, exactement comme cela se passe au 21ème siècle. Et après la période sanglante de la Révolution, restent en vie la plupart des prêtres qui officiaient auparavant.
Sur la période qu'il nous est donné d'observer, les curés et leurs alliés auront fait mourir de faim 12 à 20 millions de personnes. Ils auront été quelques centaines à périr lors de la Révolution, pour un total de quelques milliers de prêtres tués, simples prêtres ou titulaires de cures. C'est donc une proportion infime. Elle est d'autant plus infime que ces morts sont concentrées dans un petit laps de temps. Tandis que les populations voyaient mourir de faim leurs proches, dans une continuité ininterrompue, génération après génération, ayant sous leurs yeux leurs curés replets faire bombance au plus fort des disettes récurrentes.
Il convient de visualiser séparément les situations. Si l'on se reporte par la pensée au moment précis de ces morts violentes du temps de la Révolution, c'est très dur évidemment. Si l'on décante par la pensée, les curés bien nantis des simples prêtres ou bien des contemplatifs sincères, on voit l'aspect aveugle de certains actes. Si l'on visualise l'immensité des spoliations faites par les curés et le clergé en tant qu'appareil d'état, les crimes de famine qu'a commis le clergé, de façon méthodique et constante, on voit les gens excédés par le cynisme des spoliateurs.
Il convient aussi de prendre en compte le nombre infini de suppliques, d'avertissements, d'analyses et d'alertes, d'indignations, traités à longueur de siècles par le même cynisme constant. Il n'est pas illogique que cette accumulation de mépris et d'aliénation ait produit une explosion. Il n'est pas non plus incompréhensible que les victimes s'en soient prises d'abord aux bourreaux, en tant que caste, sans chercher à faire la part curés/prêtres, et sachant que Dieu reconnaîtrait les siens de toute façon.
Les autorités avaient disposé de suffisamment de temps pour établir une autre répartition des biens de première nécessité, pour supprimer les spoliations institutionnelles. Plusieurs siècles avaient été accordés. Il ne saurait être reproché aux victimes et aux affamés un manque de patience quant à l'indispensable juste redistribution des denrées alimentaires de première nécessité.
Dans “les Misérables” parlant de 1793, Victor Hugo le formule bien mieux que nous ne le faisons, “Un nuage s'est formé durant quinze cents ans. Au bout de quinze siècles il a crevé. Vous faites le procès du coup de tonnerre.” — In Fantine, l'évêque en présence d'une lumière inconnue.
Voyez le parallèle avec la répartition du chômage. Avec cinq à sept millions de chômeurs réels, il est évident que le traitement de l'offre ne devrait plus être privé depuis fort longtemps. Ce traitement est un bien social national. Des décrets coercitifs devraient imposer l'égalisation du taux moyen sur chaque petite fraction du territoire, fractions bien plus petites que le département, se référant à un nombre d'habitants. Et donnant à la collectivité, la puissance publique, un droit de regard et de veto absolus. La référence à une surface, une aire, permettant de ne pas introduire la notion de discrimination positive, assez contraire à notre Constitution. Car la discrimination positive fait appel à l'origine ethnique, géographique ou sociale des gens. Si l'on avait ainsi procédé, on n'en serait pas rendu à la situation pré-insurrectionnelle permanente de ce que l'on nomme hypocritement les banlieues. Si bientôt la guerre civile éclate, on s'étonnera benoîtement que des zones sans avenir de participation à la vie active, au taux de chômage très supérieur à 50%, aient été volontairement maintenues.
Car toutes les époques ont leur Nabotléon, leur Povkon, leur ruffian parvenu, fer de lance de la triple mafia, finance - pouvoir - crime organisé. De leurs frénésies scapulaires, leurs rictus éculés de menteurs sans vergogne, ces Tsarkoh, ne vomissent que le cynisme du boyard méprisant, tandis que ces chiens braillent à l'encan toutes les solidarités passées et à venir, toutes les justices, afin d'exciter une fraction de l'humanité contre une autre.
Au passage, puisque nous avons cité plus haut “les Misérables” signalons que trois paragraphes plus bas, le même Victor Hugo, dans un réel accès visionnaire, nous parle pour ainsi dire des assassinats d'enfants dans la bande de Gaza, par l'armée d'Israël, crimes contre l'humanité dont l'occident hypocrite se garde bien de piper mot. Il dit en effet, “Sur qui pleurez-vous? Est-ce sur l'enfant innocent? alors, soit. Je pleure avec vous. Pour moi, le frère de Cartouche, enfant innocent, pendu sous les aisselles en place de Grève jusqu'à ce que mort s'ensuive, pour le seul crime d'avoir été le frère de Cartouche, n'est pas moins douloureux que le petit-fils de Louis XV, enfant innocent, martyrisé dans la tour du Temple pour le seul crime d'avoir été le petit-fils de Louis XV. Pleurons-nous sur tous les innocents, sur tous les martyrs, sur tous les enfants?”
En 1790 le titulaire de la cure de Chimilin est l'abbé Giroud, comme nous pouvons le constater sur les registres des baptêmes, mariages et sépultures de cette paroisse chimilinoise. Giroud avait succèdé à Brondel en 1768. En 1790 son vicaire est Bellemin. Ledit Giroud, prêtre curé, s'opposa à la Constitution Civile du Clergé. Il préféra dans un premier temps rester fidèle à l'évêque de Grenoble, réfractaire lui aussi. Pour ces faits, l'abbé Giroud fut condamné à cent livres d'amende et à un mois d'emprisonnement à Bourgoin.
Le village antique du Tizieu sur la paroisse de Chimilin fut également le théâtre d'une évasion restée longtemps vivace dans les mémoires. Le prêtre, puis curé, puis vicaire général de Belley, Messire de Sainte-Julie d'Izenave, fut arrêté afin de comparaître devant le Juge de Paix. En ce temps-là notre cousin Girerd-Bolland était investi de cette mission de Juge de Paix. Il siégeait au Tizieu dans la maison Bolland.
Au moment de l'arrivé du religieux réfractaire, le juge Étienne Girerd-Bolland n'était pas rentré. Il fallu l'attendre. Et voici la ruse que le diable inspira confraternellement au curé. Messire Isenave réussit à persuader Madame Bolland, sa fille et une Madame Rivoire, amie en visite chez Madame épouse Bolland, qu'il était blessé. Ces dames le firent panser dans une chambre attenante munie de fenêtre. Et, quand l'opération prétendue fut terminée, le vicaire général avait disparu par la fenêtre.
Pour ces faits, le juge Girerd-Bolland, son épouse Claudine Pécoud, sa fille, les gardes, et la dame Rivoire, comparurent à Bourgoin. Néanmoins, tous s'en tirèrent avec une simple admonestation et regagnèrent leurs foyers, au Tizieu de Chimilin pour les Girerd-Bolland, et pour ladite Rivoire à Pont-de-Beauvoisin.
Au passage notons : notre cousin Étienne Girerd-Bolland deviendra le premier maire élu de Corbelin, le 23 prairial an 8. Il jurera en même temps que son premier adjoint Claude Falatieu.
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