Rhône et Guiers lieux ancestraux

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NOS AÏEUX ONT BÂTI

Chimilin en Dauphiné
Aoste en Dauphiné
La Bâtie-Montgascon
Romagnieu et Avaux
Pressins
Pont-de-Beauvoisin
Corbelin
Dolomieu et Veyrins
Saint-Genix-sur-Guiers
Avant-Pays savoyard

HAUTBAS

le Rhône et le Guiers au pays de nos ancêtres

Un village vit et se déplace inlassablement Plan d'aujourd'hui mémoire et transmission Le Rhône sépare nos terres dauphinoises et nos terres du Bugey. Parvenu à son ultime avancée Sud, sortant d'un défilé, le Rhône offre à nos aïeux une plaine maraîchère fertile. Nos aïeux ont traversé le Rhône en barque pour aller de nos terres dauphinoises vers nos terres du Bugey. Le torrent du Guiers, né du Guiers vif et du Guiers mort, a séparé nos ancêtres autant qu'il les a réuni sur les deux rives de l'Avant-Pays savoyard. Son régime abondant, même à l'étiage, a offert la force motrice aux ateliers de tissage, durant le 19ème siècle.

Cette page traite la géographie et la géopolitique de la confluence du Rhône et du Guiers. Veuillez suivre le lien ci-après pour aborder les aspects humains, sociaux et économiques liés à la proximité du Rhône et du Guiers.


Le Rhône et ses îles

Quand on parle des bateliers du Rhône, on ne pense pas au Dauphiné ni à l'Avant-Pays savoyard. On voit la puissante confrérie du Rhône d'aval, après Lyon, ceux-là même qui désignaient toujours la rive droite du Rhône comme le royaume et la rive gauche comme l'empire.

Cependant nos bateliers Brégnolans et Outard de Saint-Didier, tels ceux de la famille Caminet, ont transporté nos ancêtres dauphinois de ces régions et convoyé leurs marchandises depuis le lyonnais jusque dans cet Avant-Pays de Savoye.

Ces Brégnolans avaient appris, génération après génération, à gérer les redoutables changements de régime de ce puissant Rhône, à suivre les divagations des sables et à profiter des lônes (les bras du fleuve de moindre importance) dans leurs moments les plus poissonneux. En ces temps-là, le Mont Cordon n'était point ancré sur une île, et nos ancêtres pêchaient dans le lac de Pluvis. En 1981, le canal de dérivation de Brégnier-Cordon entraîna ces mutations et disparitions.


Le Guiers Mort

Le Guiers, confluence du Guiers vif et du Guiers mort, sépare l'Isère et la Savoie. Le Guiers mort prend sa source par résurgence, en amont de Saint-Pierre de Chartreuse, en dessous de la dent de Crolles. Les gorges de Crolles conduisent le Guiers mort, jusqu’au village de Saint-Laurent-du-Pont. Le cours tourmenté de la rivière est alors torrentueux, jalonné de blocs rocheux. Passé Saint-Laurent-du-Pont, le Guiers s’élargit. Il commence à prendre son aspect d'aval qui le conduira à Saint-Genix-sur-Guiers et au-delà vers son terme le Rhône.


Le Guiers Vif

La source du Guiers vif est le cirque de Saint-Même, près du village de Saint-Pierre-d’Entremont. Grossi du Cozon, torrent savoyard venu du col du Granier, le Guiers vif entre dans les étroites gorges du Frou.

Au pont Saint-Martin, juste face au pont romain, à l'entrée de Saint-Christophe-sur-Guiers, le Guiers quitte les impressionnantes gorges du Frou, pour s'élargir et s'assagir. Devenu rivière de plaine, le torrent de nos terres ancestrales se trouve alors à cinq kilomètres de son confluent avec le Guiers mort, en aval d’Entre-deux-Guiers.


Le Guiers rivière frontalière, force motrice

Le Guiers de nos ancêtres Le Guiers est exploité depuis fort longtemps pour sa force d'entraînement. Ne serait-ce qu'à Pont-de-Beauvoisin. Les usines textiles ont su profiter, jusqu'à un certain point, du torrent du Guiers. Les fortes irrégularités de débit ont été le seul frein. La production s'y adaptait jadis. Mais au 19ème siècle, des machines suppléaient déjà les nombreux et capricieux étiages.

Ainsi à Saint-Didier d'Aoste, ce Guiers, désormais tout proche de sa confluence avec le Rhône, a-t-il produit chez nos aïeux une socio-économie spécifique. Le Guiers a transformé notre arbre généalogique dauphinois. Nos Guiguet ont vu, subi, ou utilisé les crues du Guiers.

Ci-dessus, nous présentons le débit moyen de notre rivière tutélaire, le Guiers, observé de 1970 à 2015, à Saint-Laurent-du-Pont. Ces données proviennent de eaufrance, site ministériel officiel. Le débit du Guiers est exprimé en mètres-cube. Nous recherchons une station plus proche de notre arbre généalogique, Pont-de-Beauvoisin, ou Romagnieu, ou Saint-Genix-sur-Guiers.


Le Guiers fédérateur

Les cours d'eau locaux ou régionaux ont souvent contribué à l'identité culturelle des habitants du bassin. Le Guiers en fait parti. Une communauté de commune s'est naturellement inspirée du cours d'eau de nos ancêtres. La communauté de communes “Les Vallons du Guiers” (CCLVG) a rassemblé Aoste, Chimilin, Granieu, Pont-de-Beauvoisin, Pressins, Romagnieu, Saint-Albin-de-Vaulserre, Saint-Jean-d’Avelanne, Saint-Martin-de-Vaulserre.

De nos jours, “Les Historiales de Pressins” sont l'un des spectacles annuels de reconstitutions historiques parmi les plus importants de la région Rhône-Alpes.


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