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Saint-Didier d'Aoste sur le Rhône, Corbelin et ses Huguet, le hameau de Reculfort, Saint-Genix-sur-Guiers dans l'avant-pays savoyard, Morestel et ses Ravier, on enfanté des créatifs, des inventeurs, des hommes qui ont rayonné dans leur activité.
Ainsi Marcel Guiguet, de Corbelin ou Jean Jacques Marie Joseph Trillat descendant de la maisnie de Meudenin à Chimilin s'illustrent-ils dans la technique. L'action de François Joseph Ravier-Piquet fait honneur aux Ravier-Piquet de Pressins et de Romagnieu. Élie Antoine Perrin, de Reculfort, fut un artiste qui sut transmettre sa passion.
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Corbelin a vu naître et vivre l'un des acteurs de l'âge d'or de la moto française, Jules Marcel Guiguet. Dans cette famille Guiguet, on était créatif. Son oncle, notre cousin François Guiguet est un peintre. Aujourd'hui le musée municipal François Guiguet de Corbelin sert la mémoire de son art.
Mais l'autre oncle de Marcel, Jules Guiguet, est sculpteur décorateur très connu. Il créera, à Grenoble, son entreprise d'ameublement d'art. Un troisième frère, Joseph, menuisier, est le père de Marcel Jules. Joseph Guiguet père a un fils en 1891, Joseph, qui deviendra architecte, inventeur et mécanicien !
Marcel Jules Guiguet naît le 25 février 1901 à Corbelin dans ce bain de création, d'invention, de graphisme. Sa passion va devenir la mécanique, plus particulièrement la moto. D'innovation technique en innovation, cette passion pour la motocyclette le conduira à fonder M.G.C. Moto Guiguet Corbelin. Elle le conduira aussi à courir maintes fois sur ses engins.
Encore en 1939, Marcel Guiguet motoriste propose une nouveauté sur ces machines MGC. Mais la guerre clôt brutalement ce que l'on appelle l'âge d'or de la moto française. Notre cousin Marcel Jules Guiguet est décédé le 20 juin 1987.
Notre cousin Jean Jacques Marie Joseph Trillat est né le 8 juillet 1899, rue Franklin, Paris 16ème. Issu d'une famille de Pont-de-Beauvoisin, il construisit le premier microscope électronique en France.
Physicien de son temps, il se passionne pour la mécanique quantique, notamment influencé par Louis de Broglie. Joseph Trillat apporte les premières preuves expérimentales des théories de la mécanique quantique, (ou ondulatoire) en étudiant la diffraction des électrons et des particules chargées. En 1933, il fabrique le premier microscope électronique français. Le principe de cet appareil venait d'être proposé par Ernst Ruska.
Jean Jacques Marie Joseph Trillat est issu de la branche de Pont-de-Beauvoisin. Deux Trillat sont devenus des boulangers à Pont-de-Beauvoisin, dont l'arrière grand-père du physicien. Le grand-père est quant à lui marchand de bois.
Avec l'alliance de l'alchimie du pain et de celle du bois, il n'est pas étonnant que le père de Jean Jacques Marie Joseph Trillat, Jean Joseph Auguste, soit devenu un chimiste. En 1889, il invente un des premiers plastiques, la galalithe, obtenue à partir de la caséine du lait. Il en obtiendra la légion d'honneur. Car cette matière fera un temps fureur pour les boules de billard, remplaçant l'ivoire.
Notre cousin Jean Joseph Trillat s'était marié avec une creilloise, Hélène Marie Victoire Gauldrée, fille d'un inspecteur des impôts. Après 1890, il travaille à l'institut Pasteur. La transition parisienne de cette branche d'une famille pontoise est définitive. Le chimiste Jean Joseph Trillat décèdera à Douar-Chott le 2 avril 1944. Tandis que le physicien Jean Jacques Trillat s'éteint à Versailles le 24 décembre 1987.
Notre cousin François Joseph Ravier-Piquet est né le 18 mai 1904 à La Folatière. Il fut instituteur. Une rue de Grenoble porte son nom, pour son implication dans la vie sociale et associative du quartier “Ville Verte” où il vivait.
Honoré du fait de son engagement comme enseignant et de son action civique, il s'est également présenté aux élections municipales. François Joseph Ravier-Piquet est décédé le 4 mai 1976 à Grenoble. L'ancien Quai du jour, dans ce quartier Ville Verte, devient après sa mort la rue Ravier-Piquet.
Le patronyme Ravier-Piquet est le véritable patronyme de nos ancêtres de cette branche. Ils furent très nombreux à porter ce nom, et leur descendance fut importante. Pourtant Ravier-Piquet est en voie d'extinction, devenu systématiquement Ravier.
Rappelons que, dans la seconde moitié du 19ème siècle, la bourgeoisie aisée fit une chasse effrénée aux doubles noms. Considérant qu'un double nom avait une connotation d'opulence, la bourgeoisie aisée a voulu que seuls ses enfants en portent (souvent inventés de toute pièce). Les maires reçurent donc des consignes impérieuses pour oublier la seconde partie des doubles noms lors de la rédaction des actes. Seules les Savoie résistèrent. En Savoie et Haute-Savoie, un double nom est prononcé intégralement, en toutes circonstances, par son porteur (un Frison-Roche, un Évêque-Mourroux, un Applagnat-Tartet énonce ainsi son nom entier).
Ailleurs, seuls ceux qui se battirent pour leur double nom le gardèrent. Ainsi, un de nos beaux patronymes, Ravier-Piquet, est en voie d'extinction. François Joseph Ravier-Piquet est plus proche cousin de Marie Madeleine Ravier-Piquet que nous ne le sommes. Cette cousine Ravier-Piquet est la belle sœur du photographe et peintre Élie Antoine Perrin. Tous ces gens sont liés par de nombreuses transactions de patrimoine à La Folatière.
Notre collatéral par alliance Élie Antoine Perrin naquit le 7 décembre 1861, hors du Dauphiné car son père était douanier. Mais il revint tôt à Pont-de-Beauvoisin faire ses études. Le Pont-de-Beauvoisin en Savoie verra ses études, puis sa vie de professeur de dessin, dans le même collège. Pont-de-Beauvoisin en Isère fut son domicile.
Élie Antoine Perrin (Élie Perrin) fut d'abord photographe de profession. Dans les dernières décennies du 19ème siècle et les premières du suivant, les photographes ont la chance de vendre une prestation à forte valeur ajoutée. Élie Perrin optera toutefois pour le professorat de dessin, au Pont-de-Beauvoisin en Savoie. Passionné par son art, il devient connu hors des pays du Guiers, et jusque dans la capitale.
Outre sa maison au bourg de Pont-de-Beauvoisin en Isère, Élie Perrin possédait une maison au hameau de Reculfort entre Pressins et Pont-de-Beauvoisin. Cette maison a aussi été habitée, plus anciennement, par nos ancêtres Ravier-Piquet. Le hameau de Reculfort est une toute petite entité du temps de la vie de cet artiste peintre.
La vie d'Élie Antoine Perrin dégage une impression de sagesse et de quiétude. Il a eu la chance de vivre son art dans sa profession, de transmettre son savoir-faire, de vivre dans la région de ses racines, d'être sans inquiétudes dans l'ordre matériel des choses. Curieusement, certains conjoints reprochent à de tels êtres leur faible mondanité, et les quittent.
Franceline Bernardot, l'épouse d'Élie Antoine Perrin, fille d'un gendarme d'Aix-les-Bains, préfèrera le chant des sirènes de l'escroquerie coloniale. Elle quittera le Pont-de-Beauvoisin avec leurs enfants, pour s'établir définitivement dans les colonies. Elle vivra jusqu'à l'âge de 86 ans, survivra à ses deux fils devenus des colons ordinaires dans le département de Sétif en Algérie. Le cadet, Albert, se mariera à 40 ans, l'année du décès de son père, peu de temps avant sa propre mort. L'aîné, Raphaël Isidore, épousera en 1922 une ardéchoise Marie Louise Marcelle Fernande Sautel. Cette dernière vivra presque centenaire et connaîtra ainsi le rapatriement d'Afrique du Nord. Veuve durant la seconde guerre, elle se remarie en 1946 avec un homme qui se perdra en cours de route.
Élie Antoine Perrin a enseigné dans l'institution, originellement pontoise, où il avait fait ses études. Toutefois, ce collège du Petit Séminaire à Pont-de-Beauvoisin (Savoie) cesse tout fonctionnement en 1907, pour s'installer à Notre-Dame de la Villette, sur la commune de La-Ravoire en Savoie. Le professeur de dessin et d'art Élie Perrin y poursuit sa vie professionnelle, ses cours d'arts plastiques, dans ce nouveau cadre. Une photographie de 1914 immortalise une leçon de dessin en plein air donnée par notre cousin Élie Perrin. L'action se passe précisément sous la tour constituant un élément architectural caractéristique de ce collège Notre-Dame de la Villette. Élie Perrin est décédé le 3 août 1933 à Pont-de-Beauvoisin.
Dans les pages réservées aux cousinages, quel que soit le degré de parenté, nous ne présentons que des parents et alliés dont le chemin de parenté puisse être tout entier tracé.
Donc, les cousins probables, comme Jacqueline Bouvier, épouse de John Fitzgerald Kennedy, ne figurent pas dans les pages “Cousins à la Une”. N'y figurent non plus tous nos cousins certains, ainsi Dieudonné Gratet de Dolomieu (1750-1801), le géologue et minéralogiste dit Déodat Gratet de Dolomieu, “inventeur” de la dolomie et du nom Dolomites.
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