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De Chimilin, d'Aoste en Isère, de Pressins et autres lieux en Dauphiné, voici des éclairages et anecdotes généalogiques ou historiques.

Le développement de la généalogie dans l'ensemble de la population a permis un net enrichissement des sujets et des thématiques. Certains se passionnent pour les prix des denrées, d'autres pour le recensement des calamités naturelles.

Espérons que les livres et les sites Internet fruits de ces centres d'intérêt continueront de paraître régulièrement. Le coût unitaire de livres façonnés en petite quantité, devenu faible, rend également propice l'autoédition sur papier de telles monographies, peu susceptibles de trouver éditeur dans les circuits marchands. Des imprimeurs s'y sont spécialisés pour le plus grand bien de tous.

Village, enfants de nos aïeux, quartiers nouveaux En généalogie, le livre du passionné est systématiquement sérieux. Alors que certains libraires-éditeurs prétendument spécialisés en généalogie, profitant de la forte demande des grands-débutants en généalogie, mettent à la vente des contenus indigents à des prix très élevés. Par exemple, une simple collation des données : adresse, courriel, téléphone des mairies d'un département, ainsi que l'adresse et horaires des AD, vendu environ 20€, alors que ces informations se trouvent dans l'annuaire !

Ici, notre propos est beaucoup plus modeste, quelques anecdotes en vrac, au hasard de notre parcours de généalogiste.

Généalogistes de ce coin du Dauphiné, vous êtes également conviés à la pesée des cloches de Chimilin, ou encore à l'expertise des calamités dues à la grêle aux Abrets. Enfin, une troisième page d'anecdotes dauphinoises en forme de brèves s'offrent à votre curiosité…


Accident du travail à Aoste

Notre ancêtre Benoît Expilly-Coquaz était maître maçon. Né à La Buisse avant 1675, il avait habité à Aoste, et pris location à Chimilin. il avait épousé Benoîte Planet-Gonnaz à Saint-Didier d'Aoste le 28 février 1703. Plus tard le couple s'installe à Romagnieu.

Le tramway ! quelle révolution ! temps de nos arrières grand-père Ici à Corbelin Sa mort a la particularité d'être autant un accident du travail que découler d'un acte pénitentiel, le creusement d'un puits pour le curé, à Aoste. Son acte d'inhumation précise qu'on l'a retiré, mort, du puits qu'il avait promis de faire, par pénitence, selon les conventions faites avec noble Messire René de Masse, curé dudit Aoste. C'est peu banal.

Dans ces années-là, le moment était venu pour de lourdes réparations, tant pour l'église d'Aoste que pour celle de Chimilin. Ainsi, le 17 avril 1714 la décision est prise d'engager de gros travaux. Une provision à imposer sur la population (un impôt local) est décidée, s'élevant à 3.000 livres.

Le puits du curé d'Aoste est évidemment tout autre chose, c'est l'entretien courant du logis curial et de ses dépendances. Ici, le curé, qui avait besoin d'un nouveau puits, a dû clairement abuser de la situation pour s'en faire creuser un, sans bourse délier. Quant à la veuve de Benoît Expilly-Coquaz, elle vécu jusqu'au 13 juillet 1728. Son acte d'inhumation à Romagnieu la dit alors âgée de 50 ans.


Un vicaire pour Aoste … pour ou contre ? …

La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Des différents entre le prêtre curé et ses paroissiens il n'en manqua jamais. Certains se terminaient en justice, se terminaient… ou s'éternisaient en justice. Ceci est vrai aussi bien à Aoste qu'à Chimilin, qu'aux Abrets…

La dîme fut la pomme de discorde la plus fréquente. Son taux, ses modalités, les ruses infernales des paroissiens pour en soustraire, les ruses diaboliques du curé pour gagner des indus… Tout pouvait achopper en matière fiscale au sujet de la dîme. Mais le curé fut aussi accusé d'inonder les prés communaux par les travaux d'irrigation au profit de ses propres terres. Il fut parfois sommé de rendre un culte à hauteur de la contribution pécuniaire des paroissiens.

Voyons encore un autre tour : l'assemblée générale des paroissiens d'Aoste clame qu'un prêtre vicaire s'impose pour seconder le titulaire de la cure. Pas du tout, réplique le nouveau tenant de la cure, Pierre Antoine Delestra.

Papier à un denier, leur naissance, leur mariage, leur mort, leur inhumation Selon lui, ses prédécesseurs étaient des bons à rien, voire de sacrés sacripants, des écornifleurs de dîme. D'où l'artificiel besoin d'un vicaire tant leur absentéisme était grand. Pierre Antoine Delestra constate que Pierre Girerd n'habitait pas Aoste, étant curé de deux paroisses en même temps.

Un des autres curés, Jean Guillet était riche et entendait bien profiter des biens et plaisirs de ce monde. Il partait souvent en voyage pour en jouir loin d'Aoste et de ses paroissiens aux regards trop embarrassants.

Enfin, Pierre Bellot de Rosarges tenait fortement à l'embonpoint de son temporel. Pour ces accroissements profitables, il tenait un grand nombre de procès. Il était donc le plus souvent absent, résidant aux lieux des parlements, afin de mieux suivre ses causes et de pouvoir graisser la patte aux juges fourrés, au moment le plus opportun.

Pierre Antoine Delestra, le nouveau curé d'Aoste, ne voit donc pas pourquoi un curé présent, attentif à ses paroissiens, aurait besoin d'un vicaire. Notons tout de même que l'entretien du vicaire était imputé sur les revenus de la cure d'Aoste. Donc notre homme a peut-être intérêt à forcer le trait.


Charpentier très apprécié de Chimilin

En juin 1679, à Chimilin, un stupide accident domestique frappe les esprits. Le maître charpentier de Chimilin se tue en cueillant des cerises.

Sur les registres paroissiaux de Chimilin. Le 6 juin 1679 a été sépulturé maître Claude Boccon charpentier, lequel est tombé le jour précédent de six échelons à la renverse en prenant des cerises. Et environ les deux heures après midi il fut confessé et reçu les saintes huiles sur les huit heures et sur les neuf heures il expira. Et a été sépulturé sur lequel jour en présence de Sr Léonard Bouvier Lapierre, Sr Antoine Roche praticien, Antoine Ravaz maître peigneur à chanvre, Antoine Girerd Laperrondière, tous soussignés. Tous soussignés, s'il vous plaît !

La place du village est le lieu où bat son cœur, celui de notre vaste parentèle Quand on connaît le statut social des soussignés, voilà un acte de décès et d'inhumation pas ordinaire à Chimilin. Il faut croire que notre maître charpentier était très apprécié, ou alors qu'il laissait en plan tout en ensemble de chantiers urgents en cours (le style “vous vous rendez compte, en pleine saison de réparations, c'est une catastrophe”) semant la consternation.

Les toits dauphinois de Chimilin avaient peut-être, cette saison-là, grand besoin de réfection. Cela pourrait expliquer la réunion d'un tel panel autour de son cercueil. Et la Une dont nous gratifie le prêtre curé de la paroisse, immortalisant la cause du décès.


Témoignages de notoriété

De tous temps, dans des circonstances bloquantes, le témoignage de notoriété a permis que s'accomplissent les formalités prescrites, en l'absence de registration écrite. Tel est le cas quand Louis Huguet, maître tailleur d'habits, épouse Brigitte Célérier le 22 septembre 1834 à Chimilin.

Village, enfants de nos aïeux, quartiers nouveaux Pour que ce mariage ait lieu sans le consentement du père, englouti dans la campagne militaire de Russie, quatre témoins en attestent. Le père est Baptiste, notre collatéral, fils cadet de Joseph Huguet et de Guilhelme Trillat dite Guillaumette notre ancêtre directe.

Quatre cultivateurs, André Laforêt 63 ans, Louis Trillat 50 ans (celui-ci fut Maire de Chimilin), Claude Guinet 43 ans et Jean Galais 70 ans, déclarent que Baptiste Huguet s'est engagé en mai 1811 dans l'armée napoléonienne, et que sa mort dans la campagne de Russie est de notoriété publique.

La généralité de ce cas dépasse largement notre généalogie, puisque Bonaparte a exterminé à peu près 12% de la population masculine française (soit un homme français sur huit), dont probablement 5% en Russie.

Des histoires vécues qui ont marqué puissamment les êtres de notre famille bien peu est écrit Les conditions matérielles du retrait de l'armée française de Russie ont fait qu'un nombre considérable des morts n'ont jamais été répertoriées sur un quelconque registre. Contrairement, par exemple, à 1914-18 où un effort considérable a été fait pour que les centaines de milliers de soldats disparus, découpés par la mitraille en petits morceaux de chair ou bien ensevelis par les obus, soient déclarés décédés par les tribunaux afin que les formalités prescrites puissent continuer à s'accomplir normalement à l'occasion des actes de la vie civile.


Un testament impératif ! …fort incitatif

En faisant son testament, on donne, lègue et ordonne, disait l'ancienne formule des notaires. Souvent on donne et lègue plus que l'on ordonne. Mais, le bon père de famille manie parfois la carotte et le bâton pour que ses ordres ne restent pas lettres mortes, au-delà de sa vie terrestre.

Tel fut le cas pour notre ancêtre François Trillat ou, comme l'écrit notre collatéral le notaire Brunel, François Trilliat-Gadz, laboureur de Meudenin, sur la paroisse de Chimilin. En mai 1692, âgé de 52 ans, couché et malade dans son lit, il fait venir Maître Brunel pour lui dicter son testament.

Petit commerce de nos arrières grands-parents pour améliorer leur quotidien de cultivateur Parmi ses enfants, Louis Trillat a seize ans. Son père lui lègue la somme de cent quatre vingt livres (valeur constante de douze vaches). Oui mais à une condition. Il charge son héritier universel, son fils aîné Ennemond Trillat, de veiller à ce que ledit Louis apprenne un métier. Il ajoute, un métier tel que bon lui semblera. Mais il va jusqu'à fixer la somme qui devra être engagée dans le contrat d'apprentissage, dix-huit livres. Faute d'apprendre un métier, point des cent quatre vingt livres d'héritage ! Voici une condition testamentaire de nature à décider notre jeune homme !

Mais la vie est pleine de surprises et voici l'épilogue. Le testateur François Trillat vivra trente années de plus et mourra en mai 1722 à l'âge de 82 ans.

Un village vit et se déplace inlassablement Plan d'aujourd'hui mémoire et transmission L'héritier universel, Ennemond est le seul des cinq enfants du premier lit et des huit enfants du second lit (enfants de Jacqueline Huguet) dont on ne sache ce qu'il est devenu. Quant à Louis Trillat, il n'apprendra peut-être jamais de métier artisanal au sens où l'entendait son père, ou s'il en a appris un il ne pratiquera pas. Il prendra tout simplement la suite de son père, en tant que laboureur à Meudenin, dans la paroisse de Chimilin. Et il décèdera à Meudenin le 17 janvier 1741.

Notons que les dix-huit livres du contrat d'apprentissage sont une génisse et 20% d'une génisse. Dans les contrats de mariage courant sur près d'un siècle, la génisse reste valorisée à hauteur de quinze livres, du fait de la stabilité des références monétaires en ces temps-là.


Main basse sur les cures

Une cure était une source significative de revenus. La dîme se prélevait à Aoste à la côte 25ème, ce qui veut dire que le prêtre tenant de la cure recevait à lui tout seul le 25ème de ce qui se produisait (à l'exception du chanvre dont il recevait les deux centièmes seulement, pauvre homme). Tout cela pour un seul homme, quand le reste de la production devait nourrir, vêtir et chauffer plusieurs centaines de personnes.

De ce fait, une cure pouvait être fort convoitée. Au 17ème siècle, la même parentèle a ainsi détenu fort longtemps la cure d'Aoste, étendant aussi ses prérogatives à Granieu. Il s'agit des Guillet (ou Guilliet) et Fizicat (ou Fisicat), auxquels est ensuite venue se lier une branche des Vallin.

Le prêtre Jean Guillet, qui fut curé de 1615 à 1648, était issu de la puissante famille des Guillet, propre frère de Modestin Guillet, châtelain de Leyssin, avocat. Les Fisicat étaient tout sauf pauvres. Jacques Fisicat (ou Fizicat), propriétaire de 38 sétérées de terre en 1648, était l'un des gros propriétaires d'Aoste.

Le parcours de ce Jacques Fisicat est très intéressant. Il était le neveu de Messire Jean Guillet car son père, Pierre, avait épousé Mercianne (ou Émérancianne) Guillet, la propre sœur de Messire Jean et du Sieur Modestin.

Jacques Fisicat fit des études, devint Docteur en médecine et revint s'installer à Aoste en Dauphiné, médecin dans son village natal. Marié à la fille du notaire des Ternes de Chimilin, il eut deux fils et deux filles. Le cadet des fils mourut enfant.

Puis, à l'âge de 42 ans, il fut veuf. Il ne se remaria pas, entra au séminaire afin d'être ordonné prêtre. Suite de l'histoire…


Réussite sociale, réseaux et liens de familles

L'exemple précédent dirige notre regard vers les réseaux d'intérêt qui se constituent à l'intérieur des castes et des familles. Cela jusque dans les moindres détails.

La future épouse du curé d'Aoste Jacques Fisicat a comme parrain de baptême le même Jean Guillet qui transmettra la jouissance de la cure à son futur veuf de mari dont il est l'oncle !

Ce qui pourrait passer pour un clin d'œil extraordinaire du destin n'est, en fait, que la traduction de la forte cohésion de caste. Chaque groupe d'intérêt est de taille relativement restreinte, il se serre les coudes. Tous les actes importants se passent au sein dudit groupe. L'usage voulait que des unions soient scellées par la parentèle dès le berceau. Souvenons-nous de cela.

Des histoires vécues qui ont marqué puissamment les êtres de notre famille bien peu est écrit Voyez aussi notre page longuement consacrée à l'industrie de la soie, en Bas-Dauphiné. Seul le réseau d'intérêt familial était en mesure de conjurer les conditions, d'emblée faillitaires, imposées à toute création d'usine par les donneurs d'ordre, les marchands soyeux lyonnais.

Nous y montrons combien est faible la valeur explicative des seules études chiffrées (quantitatives ou statistiques), et pourquoi il est essentiel de croiser données sociologiques qualitatives avec la mise à plat des liens de parenté entre les acteurs.

Songeons encore à Jacques Cartier, quand bien même le navigateur malouin évolue loin de notre univers dauphinois. On a longtemps cru que la mission d'exploration qui lui avait été confiée était due à son seul mérite. Les pêcheurs de Saint-Malo avaient fait blocus pour protester contre la divulgation du secret des routes maritimes. On a aussi longtemps cru que le ministre de la marine avait levé ce blocus de protestation des pêcheurs de Saint-Malo uniquement par le devoir lié à sa charge ministérielle.

C'est encore la généalogie qui a démontré un lien de parenté entre les deux hommes, Jacques Cartier et l'officier du roi. Les réseaux d'intérêt et les réseaux familiaux montrant à nouveau leur influence décisive dans la promotion de l'un d'entre ses membres.


Acte de mariage fondateur

Les actes anciens ne peuvent se lire individuellement. Pour en tirer bénéfice, il est bon de connaître toutes les particularités rédactionnelles récurrentes. L'acte de mariage fondateur de nos Huguet Bœuf Blanc, l'acte qui les installe pour quatre siècles dans leur nouvelle patrie chimilinoise, comporte cinq lignes d'environ huit mots. Rien à voir avec un acte de mariage du 19ème siècle. Est-ce peu, est-ce riche, est-ce insignifiant ? Jugez-en.

une entrée dans la paroisse de Chimilin Mardi 20ème de juin 1606 ont été épousés Louis fils de André Huguet dit Bœuf Blanc habitant Bugnon mandement de Faverges et Marie fille donnée de feu Maître Joffray Bois habitant audit Bugnon paroisse de Chimilin diocèse de Belley.

On apprend donc que ce Huguet, installé au Bugnon, est de la branche Bœuf Blanc. Ce n'est pas un Piraud, ni un Millet, ni un Drivet, c'est un Bœuf Blanc.

Les époux ne sont pas nés dans la paroisse. Dans le cas contraire, l'usage régulier montre l'expression “de cette paroisse”. L'étranger venu se marier avec une fille du terroir est dit de sa paroisse (par exemple “Louis fils de Joseph Revol de la paroisse de Romagnieu”). Enfin, troisième cas, l'habitant depuis plusieurs années, né ailleurs, est dit “habitant la paroisse”. Tel est donc notre Louis Huguet, né ailleurs (cet ailleurs se nomme Dolomieu, ainsi que nous l'avons établi en l'année 2006).

L'épouse est enfant illégitime. L'expression consacrée “donnée de” ne souffre aucune approximation ni extrapolation. Elle s'emploie toujours dans ce cas.

Le père attributif de l'épouse est décédé. Soit il était artisan et avait des compagnons sous ses ordres, étant “maître” artisan ; soit il était juriste ayant maîtrise, vu le nombre de Bois ou Dubois de Chimilin étant juristes. Les cinq lignes de cet acte de mariage nous apprennent donc quand même quelques menus détails sur la vie et le passé de nos deux conjoints.

Mais finalement, le clou de l'acte, et qui ne nous intéresse pas vraiment au premier chef, passe inaperçu. Cet acte contient une magistrale introduction au fouillamini administratif de l'ancien régime, aux imbrications et extrusions ubuesques des divisions fiscales, judiciaires, militaires, ecclésiastiques…

Bugnon (Le Bugnon) est leur village. Il est situé, non pas sur le mandement de Leyssin comme s'y trouve le chef-lieu paroissial de Chimilin, mais sur celui de Faverges. Néanmoins, ce village de Bugnon du mandement de Faverges-de-la-Tour (lieu de résidence du seigneur de Faverges et de ses capitaines-châtelains) dépend, pour les sacrements, de la paroisse de Chimilin, non pas de celle de Faverges-de-la-Tour.

Mais au fait, Chimilin, c'est le diocèse de Vienne (voire aurait pu être celui de Grenoble). Eh bien non, Aoste, Chimilin et quelques autres paroisses sont une enclave extraterritoriale du diocèse de Belley, concédée à ce dernier par le diocèse territorialement logique, à l'issue de quelque interminable tractation dont la trace se perd dans la nuit des temps. Cela remonte peut-être au traité de Paris de 1354, quand il avait fallu ré-affecter les territoires, objets de la transaction géopolitique, à des évêchés situés en France. Et oui !

Notons la judicieuse économie d'encre et de papier lors de la rédaction de l'acte de mariage par le prêtre-curé. La phrase consacrée à l'époux nous décrit le rattachement seigneurial et fiscal du village de Bugnon ; la phrase de l'épouse son ressort paroissial et diocésain. Un certain Emmanuel Swedenborg ne désavouerait pas cette répartition des termes.

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