Cousins dauphinois à l'honneur

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Cousins à l'honneur, VIP en Bas-Dauphiné !

Voici la seconde des pages consacrées aux VIP de notre parenté, ces cousins un peu plus connus du grand public que le citoyen Untel. Pour accéder aux autres “célébrités” de nos terres dauphinoises, du Bugey ou de l'Avant-Pays savoyard, activez ce lien vers ces VIP de notre généalogie.


Paul et Ennemond Trillat musiciens de père en fils

Paul Trillat titulaire de Saint-Jean de Lyon Notre cousin dit Paul Trillat est né en réalité Jean Paul Joseph Trilliat avec l'orthographe archaïque, rue Grand Côte à Lyon 1er arrondissement en 1853. En 1904 il obtiendra un jugement pour lui et ses quatre enfants, mutant l'orthographe de son patronyme. Son grand-père fut boulanger puis aubergiste à Pont-de-Beauvoisin, tandis que son père, né Trillat (orthographe moderne) à Pont-de-Beauvoisin, exerça mille métiers à Lyon.

Organiste de solide réputation, Paul Trillat fut titulaire de la chaire d'orgue de la primatiale Saint-Jean de Lyon. Il transmit la pratique de son instrument et fut plusieurs fois sollicité pour inaugurer des orgues remaniées, par exemple dans la Drôme, ou bien encore à Senlis, le 22 décembre 1875, après que l'orgue de la cathédrale de Senlis eût été reconstruite par Joseph Merklin en 1874.

Paul Trillat inaugure la nouvel orgue de Senlis Sa fratrie comporte deux particularités. L'organiste Paul Trillat est le frère de deux prêtres, Ennemond Sébastien et François. De plus, il a un frère Edmond Joseph dont nous ne sommes pas parvenus à trouver l'acte de naissance, et dont on découvre l'existence, sans enfants, lors d'un jugement de mutation d'orthographe patronymique, jugement tout proche de celui rendu au bénéfice de son frère Paul, l'organiste.

Le frère aîné et le cadet échangent leurs prénoms ! Notre cousin Paul Trillat, organiste de Saint-Jean de Lyon, aura quatre enfants dont trois garçons. Deux d'entre eux échangeront leurs prénoms et le troisième deviendra obstétricien de bon renom. De deux premiers, celui qui ne s'appelle pas Ennemond deviendra le musicien connu Ennemond Trillat.

Le véritable Ennemond Trillat naît en mars 1878 au n°2 de la rue Tramassac, Ennemond Marie Joseph Trilliat muté en Trillat par jugement collectif de 1904. Devenu employé administratif, celui-ci, aîné de toute la fratrie, épousera en 1907 Éva Perla, orpheline d'un professeur d'italien de Chambéry, reconverti photographe dans les quatre dernières années de sa vie. Le couple va monter vivre à Paris (l'un des beaux-frères de son épouse était l'archéologue lyonnais Fernand Henri Fabien Courby).

Tandis que le cadet, le frère petit dernier, Edmond Marie Joseph Trilliat naît le 5 décembre 1890 au n°2 rue du Plat. Le n°2 rue du Plat à Lyon, proche de la Saône quai de Tilsit, deviendra d'ailleurs un port d'attache de la famille. Passé par héritage au fils médecin, l'obstétricien Jean Paul Marie Trillat, celui-ci y demeurera jusqu'à son dernier jour. C'est en ce domicile qu'il décède.

Revenons à notre cousin Edmond Trillat le musicien. Sous le nom de son frère, Ennemond Trillat, il jouira d'une certaine audience qui ne cessera de s'amplifier au cours de sa vie, notamment grâce aux émissions radiophoniques. Professeur de piano au conservatoire de Lyon dès 1919, Ennemond Trillat n'en donne pas moins des concerts (pour exemple “La Semaine Musicale” nous montre Ennemond Trillat en concert à Paris, salle Erard, le 25 novembre 1924, avec les Seguedillas des Cantos de Espaņa d'Isaac Albéniz).

En 1921, ce musicien lyonnais de notre parentèle fonde le Trio Trillat (avec Hortense de Sampigny et Jean Witkovski). Très connu en concert, ce Trio Trillat n'enregistrera que deux disques 78 tours. De Jean Philippe Rameau, la Timide, Tambourin (pièces de clavecin du 3ème livre). De Robert Schumann, Trio pour piano et cordes n°2, op. 80 - II (Mit innigen Ausdruck). Ces deux disques “vinyle” de collection 78 tours, enregistrés le 24 février 1928, paraissent chez Columbia.

Juste avant la première guerre mondiale, Edmond dit Ennemond Trillat fit son service militaire comme pianiste auprès du gouverneur militaire de Lyon, le général Pouradier-Duteil (1854-1933) dont il deviendra le gendre dès mars 1914. Ainsi servit-il comme brancardier durant la guerre de 1914-18. Au passage, c'est bien le même général, victime, le 23 août 1914, des sombres complots du sérail des officiers supérieurs, dont il est ici question. Quant à notre cousin pianiste Ennemond Trillat, poursuivant plus tard sa carrière honorable, il occupera le poste de Directeur du Conservatoire de Lyon de 1942 à 1963. Ennemond Trillat vivra jusqu'à l'âge de 90 ans, s'éteignant à Francheville en 1980.

Paul Trillat organiste lyonnais Au titre de la psychogénéalogie, quand on sait à quel point le prénom Ennemond fut emblématique des Trillat originels, ceux de Meudenin village millénaire de Chimilin-paroisse, on ne peut qu'être frappé par la résistance considérable du groupe familial à la mutation moderne, Edmond. Sur deux générations successives, Edmond est d'abord celui que l'on n'entrevoit que fugacement, le non-existant et non-géniteur. Puis, à la génération suivante, Edmond est le prénom que ne saurait porter celui qui a vocation à se mettre en avant. Edmond Trillat doit “voler” le prénom Ennemond à son frère pour espérer réaliser un destin public, celui d'Ennemond Trillat ! On lit encore le rôle de passeurs du destin des deux frères, l'un pour l'autre, dans l'union d'Ennemond Trillat dit Joseph. La proximité professionnelle du faux Ennemond avec Adrienne Perla, violoncelliste virtuose tôt disparue, sœur d'Éva Perla, conduit au lien matrimonial du vrai Ennemond faux Joseph avec ladite Éva.

Ennemond Trillat dit Joseph Le véritable Ennemond Trillat (la marge de son acte de naissance est reproduite ci-contre) se faisait appeler Joseph. Comme l'aurait dit son fils Raymond Trillat, graphologue, connu notamment pour ses monographies graphologiques d'artistes, il y avait en lui comme une rétention (ce Raymond Trillat se plaisait à trouver des rétentions dans la graphie des anti-déliés). Et justement, rétention vitale, parlons-en ! Le seul porteur du nom issu du vrai Ennemond Trillat, ce faux Joseph, fut Raymond Trillat, le graphologue, qui ne transmit pas la vie, à l'instar de son grand-oncle Edmond Joseph. Raymond éleva deux enfants qu'il avait adopté. Époustouflant, n'est-ce pas.

La fratrie récapitulée. De l'union entre Jean Paul Joseph Trillat (l'organiste) et Benoîte Marie Louise Dalmas,
- Ennemond Marie Joseph (1878-1956) époux de Éva Jeanne Catherine Perla,
- Jean Paul Marie (1879-1970) époux de Élisabeth Monod puis Lucienne Maria Mouriès,
- Jeanne Marie Louise (1882-1978) épouse de Pierre Georges Doneaud,
- Edmond Marie Joseph (1890-1980) époux de Anne Marie Henriette Pouradier-Duteil.

Afin de satisfaire les musicologues et les lyonnais mélomanes, Cécile Emery a consacré un livre à notre cousin, “Ennemond Trillat musicien lyonnais”. Publié en 1979 aux Presses Universitaires de Lyon.


Alphonse Belmont - chimilinois de Valdaine ! - carburait à l'innovation

Notre cousin Alphonse Marie Pierre Belmont La Grandeur, est né en 1854 à Leyssin, village bien connu de la commune de Chimilin. Il fut un inventeur exceptionnel, du type "Edison", à savoir d'une curiosité et d'une perspicacité à large spectre. Malheureusement, sa vie d'inventeur fut marquée de spoliations et de mises à l'écart. Cette vie illustre parfaitement la fragilité de l'invention privée face à ses débouchés naturels que devraient être les industries d'application. En outre, même lors d'entreprises plus conventionnelles, l'Histoire avec un grand “H” semblera s'acharner sur lui pour le ruiner inopinément.

Brevet Belmont Chaboud carburation motoriste Les deux parents d'Alphonse étaient chacun des Belmont La Grandeur, familles originaires de la Bâtie-Divisin, plus particulièrement issus de la paroisse de Recoin. Pierre Belmont La Grandeur avait épousé Marie Antoinette Belmont La Grandeur le 24 janvier 1839. Ménager à Leyssin (nous utilisons là un terme centre-méridional qui signifie cultivateur propriétaire à vocation uniquement vivrière), Pierre Belmont La Grandeur s'éteint deux ans seulement après la naissance de son sixième enfant, le futur inventeur Alphonse.

Ce n'est pas pour autant que la vocation du jeune Alphonse est méconnue puisque, l'ayant reconnu peu enclin aux curiosités littéraires, le groupe familial n'hésite pas à l'envoyer apprendre la chimie à Lyon. Cela démontre que le statut de laboureurs à la Bâtie-Divisin de ses deux grands-pères (jadis le laboureur Dauphinois se situait dans la classe moyenne) fut suffisant pour assurer une forme de rente à leur postérité. Cela dispensa Antoinette Belmont La Grandeur de se remarier et permit de financer la formation d'Alphonse Belmont.

Notons. Dans la paroisse de Recoin, sur l'actuelle Bâtie-Divisin, La Grandeur va connaître de nombreux accomodements, outre ceux de Belmont / Bermont. On connaît beaucoup de “Petit Bermond ou Bermont La Grandeur”. L'inventeur Alphonse Belmont est chimilinois de naissance. Mais ses origines paternelles et maternelles se trouvent à la Bâtie-Divisin, aux portes de la Valdaine.

Aujourd'hui, la mémoire du nom d'Alphonse Belmont se perpétue à Aoste et à Chimilin. Une association de passionnés de véhicules anciens, à Aoste, a pris le nom d'association Alphonse Belmont. Sur la commune de Chimilin, c'est l'école élémentaire publique qui porte son nom, sans oublier la route allant d'Aoste à Leyssin prolongeant la route des moulins.

Cette rubrique de généalogie-guiers, très embryonnaire, reste en cours d'élaboration.

Sont à venir :

-Transports et propagation du signal
-Mécanique et moteurs à explosion
-Partenariat avec notre triple cousin (par trois des quatre aïeux) Joseph Antoine Chaboud dit Antoine Chaboud, mécanicien à Pont
-Distinctions et récompenses Belmont, Chaboud, Baud, les années fébriles
-La période Diederichs à Bourgoin

Notes connexes à venir autour de thèmes. Analyse du brevet en termes modernes / ignorance des règles ethnologiques industrielles / cas modernes, Var motoriste automobile et coups de pelle à tarte, brevet génie logiciel reconnaissance vocale en langue arabe etc.

-Fin époque Diederichs de Bourgoin
-Retour à l'électricité, vision de l'inventeur par lui-même
-Migration vers Paris et recherche des applications opérationnelles
-Les années heureuses, application en brasserie industrielle, mariage
-Guerre 1914, destruction des brasseries, fin de l'époque Levallois-Perret
-Retour au pays, veuvage, retraite à Vézeronce

Notes connexes à venir autour de thèmes. Fragilité du droit moral de la création, de l'oeuvre de l'esprit, extrême fragilité du brevet, les deux modes du détournement, analyse des causes, comme un lanceur à l'équilibre des poussées, plagiat à la grecque, comparaison et différences avec les cas littéraires, Harriet Brackford alias Fanny Lear versus Nicolas Constantinovitch Romanov, le typographe change de graisse dans le titre, en l'absence d'ayant-droits pugnaces la paternité d'une oeuvre et son intégrité sont aisément foulées aux pieds. Rôle et limites des mesures conservatoires.


Victor Charreton, peintre, chef de file

Victor Léon Jean Pierre CHARRETON est né le 2 mars 1864 à Bourgoin (rappelons que Bourgoin et Jallieu ne sont une même commune que depuis le 1er janvier 1967). Il cousine avec nous par sa grand-mère maternelle. Son père était un géomètre expert. L'accroissement de CSP a été assez rapide dans cette famille puisque, 150 ans auparavant, on y trouvait aussi des journaliers (voir la règle d'or “de la colline en pente douce”).

Victor Charreton a très tôt ressenti le besoin de s'exprimer par la peinture. Mais, avant de se consacrer entièrement à la peinture, Victor Charreton étudie le droit. Un métier de robe se dessine, puisqu'il pratique réellement le droit, à Lyon. Mais, la passion reprend le dessus, son premier Salon en 1894 cible Lyon et Paris.

Charreton peignait à l'huile et au pastel. Inspiré par l'école lyonnaise, mettant en avant les effets de la lumière, Victor Charreton développe son style sans rupture.

Vers 1910, la nouvelle se répand qu'à Murols, dans le Sancy, un truculent abbé a cristallisé autour de lui tout un mouvement de peintres.


Paul Stanislas Vignard

Paul Stanislas VIGNARD, médecin et chirurgien, est né le 26 septembre 1872 à Bourg-en-Bresse. Il descend des Vignard d'Aoste, menuisiers et charpentiers. Son père était employé de commerce et sa mère une de nos cousines Trillat (comme les 95% des Trillat au Monde).


Claude Marie HUGUET

Né à Aoste, y ayant travaillé et vécu sa vie durant, Claude Marie Huguet n'est pas un V.I.P. mais une figure du village d'Aoste en Isère. Nous rendons ici hommage à un homme simple, intègre, enjoué et travailleur à qui nous devons tant.

La page dédiée à Claude Marie Huguet lointain descendant de André Huguet Bœuf Blanc et Guillaumaz Benoît, couple de laboureurs de Dolomieu, venus au Bugnon de Chimilin y prendre tenure puis y marier leur fils Louis à la Marie Bois, aborde plusieurs aspects de sa vie bien remplie.


Degré de parenté et cousins attestés

Dans les pages réservées aux cousinages, quel que soit le degré de parenté, nous ne présentons que des parents et alliés dont le chemin de parenté soit connu tout entier.

Donc, les cousins probables, comme Jacqueline Bouvier, épouse de John Fitzgerald Kennedy, ne figurent pas dans les pages “Cousins à la Une”. N'y figurent non plus tous nos cousins certains, ainsi Dieudonné Gratet de Dolomieu (1750-1801), le géologue et minéralogiste dit Déodat Gratet de Dolomieu, “inventeur” de la dolomie et du nom Dolomites.


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