“ GÉNÉALOGIES ♦ Dauphiné ♦ Vivre-jadis ♦ Parentèle ♦ Panorama ”
♦ Notre généalogie
♦ Généalogie et prénoms
♦ Généalogie Huguet
♦ Lignage Ravier-Piquet
♦ Généalogie Millet
♦ Parenté Serraz-Boquais
♦ Aïeux Trillat et Trilliat-Gaz
♦ Saga familiale Trillat
♦ Constellation familiale
La généalogie, sauf à devenir collection sérielle d'ancêtres, est un puissant moyen de connaître les conditions culturelles et matérielles dans lesquelles ont vécu ces hommes et ces femmes. Des villages, des familles entières y ont trouvé labeur et subsistance.
Constellation familiale de grande ampleur, chaque arbre est singulier. Cependant, chaque parentèle, chaque généalogie, sont traversées des mêmes faits historiques, des mêmes faits de société, des mêmes changements de climat, et des effets de mode. Fut une époque où les nourrissons se devaient d'être fortement emmaillotés et ligotés ! Fut une époque, les années 1960, où la grande mode était l'ablation des amygdales de nos enfants !
Quels métiers exerçaient nos grands-pères et nos grands-mères, quels villages habitaient les ancêtres de notre généalogie ? Quelle place dans la gestion de son village pour chacun de ces hommes et femmes présents dans notre arbre de parentèle ? Comment nos aïeux ont-ils géré la contraception ? Pourquoi de telles disparités dans la taille des familles ?
Le sens est plus important que le nombre. Comment donner sens à notre arbre généalogique ? En partant des bases de la généalogie, on peut aisément porter un regard transgénérationnel. Ceci dès que l'humain devient plus important que le nombre, la transmission plus significative que l'arbre-objet. Telles sont les prémices de la psychogénéalogie.
Le mot généalogie évoque immédiatement les registres, les collections d'actes, registres des baptêmes, mariages et sépultures, ou encore état civil des naissances, mariages et décès. Nos ancêtres furent d'abord enregistrés sur des registres paroissiaux. Ces derniers sont aussi des documents fiscaux, car la levée des innombrables empêchements pour affinité, parenté, consanguinité, se payait au prix fort. Puis vint l'état-civil laïc, plus tard entrelacé des mentions marginales si utiles.
Les pérégrinations d'un grand-oncle, d'une grand-tante, de grand-mère et grand-père, sont plus facilement suivies grâce à ces mentions marginales. Depuis 1897, la célébration du mariage est portée sur l'acte de naissance, nom du conjoint, date et lieu du mariage. En application de l’ordonnance du 29 mars 1945, la mention du décès est portée en marge de l’acte de naissance, date et lieu.
Des mentions obligatoires sont également portées dans le corps de l'acte. Depuis le 28 octobre 1922, la date et le lieu de naissance des géniteurs, les parents du nouveau-né, sont portés dans l’acte de naissance.
Marginales mais pas toujours anodines, ces mentions peuvent être des clichés instantanés. À nous de les observer sous le bon angle, tout comme les anciennes photos et les portraits. Volet passionnant de l'histoire familiale, ces derniers relient en outre le travail généalogique et la démarche psychogénéalogique, l'analyse transgénérationnelle et la généalogie factuelle.
Les photos sont une mine de questions et d'indices pour l'histoire familiale et le travail généalogique, et un tremplin pour l'investigation psychogénéalogique. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, plus une photographie est officielle, plus elle parle.
La photo officielle est une théâtralisation, une mise en scène : appartenance, clans, exclusions, conflits d'intérêts, etc.
L'arbre généalogique obéit à deux règles d'or, la règle “du prince et de la bergère”, et celle “de la colline en pente douce”. Aucune généalogie n'y échappe. Toutes les parentèles y obéissent aveuglément, partout sur Terre. Ces deux règles restent en vigueur aujourd'hui. La règle généalogique du prince et de la bergère nous dit que, non seulement aucun prince n'a jamais épousé de bergère, mais encore que toute union a lieu entre un homme et une femme de la même caste, éventuellement entre bords contigus de deux castes contiguës.
La règle généalogique de la colline en pente douce, bien moins intuitive que celle “du prince et de la bergère”, nous assure que les transitions entre castes, ou niveaux de CSP (catégorie socio-professionnelle), se font lentement au fil des générations. Nos ancêtres connaissent abaissement ou élévation progressive de fortune ou de condition sociale. C'est encore plus frappant si l'on considère, non pas l'individu, mais la fratrie à G+2, c'est à dire au moment où la fratrie elle-même devient des pères et mères engendrant leurs propres familles. Les destins à la Bonaparte sont extrêmissimement rarissimes. Curieusement, cette règle vaut pour les abaissements de fortune de nos aïeux, en dépit de retentissantes faillites personnelles. Dès lors que l'on regarde à G+2, les enfants de l'ancêtre ou du collatéral failli rejoignent très souvent, en termes de CSP, les enfants des autres collatéraux issus du même grand-père, ancêtre commun dans ladite généalogie.
La règle d'or “du prince et de la bergère” gouverne l'arbre généalogique en largeur. D'où les clusters de CSP, divisions étanches en largeur, que chaque généalogiste observe dans l'arbre de parenté de sa propre famille ascendante. La règle d'or “de la colline en pente douce” gouverne l'évolution dans le temps de chaque branche de l'arbre généalogique. Voilà pourquoi, si votre grand-père était un ouvrier urbain, un certain nombre de générations d'ascendants va passer avant que vous ne voyiez apparaître l'aïeul notaire. Voilà pourquoi les maires du 19ème siècle, les banquiers du 19ème, les gros entrepreneurs du 19ème, sont les arrière arrière-petits-fils des CSP+ du 17ème siècle, et bien peu d'ancêtres journaliers.
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