“ GÉNÉALOGIES ♦ Dauphiné ♦ Vivre-jadis ♦ Parentèle ♦ Panorama ”
♦ Notre généalogie
♦ Généalogie et prénoms
♦ Généalogie Huguet
♦ Lignage Ravier-Piquet
♦ Généalogie Millet
♦ Parenté Serraz-Boquais
♦ Aïeux Trillat et Trilliat-Gaz
♦ Saga familiale Trillat
♦ Constellation familiale
Vers 1720, Jean RAVIER, ou plus exactement Jean RAVIER-PIQUET, maître canabassier, s'installe à Pressins, s'y mariant avec une fille Pollaud. Leurs pérégrinations resteront relativement circonscrites. Ils ont diffusé vers Romagnieu et vers La Folatière. Des liens, non encore déterminés, les unissent probablement à Valencogne, en ascendance.
Jean RAVIER-PIQUET (vers 1685 - 5 février 1760) vivait à Pressins. Il a eu deux unions. Six enfants naissent de sa première union et quatre de sa seconde avec Jacquemaz EXPILLY-COQUE, (COQUAZ-EXPILLY). Nous descendons de ce second mariage, contracté peu après son veuvage comme c'était la pratique courante. Expilly nous rattache donc à des terroirs du Dauphiné nettement plus au sud (Hautes-Alpes modernes). Exceptée Lucrèce, née le 11 décembre 1723, on sait très exactement ce que sont devenus les neuf autres : qui est décédé enfant, au nombre de trois, et qui s’est marié et a eu des enfants, les six autres.
Nous avons recensé tous les Ravier nés, mariés ou décédés à Pressins, sur la durée où les registres ont été relevés par le centre généalogique du Dauphiné. Nous connaissons aussi les actes où ces Ravier de Pressins sont des témoins ou des parrains et marraines dans le village. Tous descendent de Jean RAVIER-PIQUET.
Pressins n'est pas un foyer ancien du patronyme Ravier. Jean RAVIER-PIQUET y a émigré seul ou, éventuellement, avec/après un Arthus RAVIER-PIQUET. Il s'y fixe, sans doute par son mariage. Car Pressins fourmille de familles Pollaud, déjà existantes quand débutent les registres. Les Pollaud sont gens du cru.
Les parents de Jean RAVIER-PIQUET sont certainement connus, Jean RAVIER senior et Benoîte POLLAUD. En effet, toujours à Pressins, Benoîte est décédée en 1724 âgée de 70 ans, Jean en 1734 âgé de 80 ans. Ils sont dits époux l'un de l'autre dans les actes réciproques. La filiation n'est pas prouvée, mais elle très probable. Toujours pour les mêmes raisons d'exhaustivité, ils ne sont pas natifs du lieu. On se demande donc pourquoi ces deux-là viendraient y terminer leurs jours, si ce n'est pour la raison, universelle en ces temps-là, que l'un des enfants prenait chez lui ses parents quand ces derniers ne pouvaient plus subvenir à leurs besoins.
Désigné comme maître canabassier, Jean RAVIER-PIQUET junior avait donc des ouvriers ou apprentis dans son affaire de fabrication ou vente d'articles de tissu de chanvre. Cela peut laisser supposer qu'il gagnait correctement sa vie. Donc, s’il avait des frères et sœurs, il restait peut-être le plus à même d’entretenir ses parents.
L'installation à Romagnieu de nos Ravier vers 1820 fait partie de ces très rares cas où quatre à cinq actes d'état-civil permettent de comprendre à ce point ce qui s'est passé que l'on croirait entendre les paroles prononcées aux hameaux du Vorget ou d'Avaux, lorsque les décisions se sont imposées aux protagonistes.
Joseph RAVIER-PIQUET, né le 22 novembre 1749, se marie pour la première fois, à l’âge de 26 ans, avec Louise Sapin, d’Avressieux, laquelle a environ 34 à 36 ans. Ils semblent s’installer à Pont de Beauvoisin ou à La Folatière comme cultivateurs. Ultérieurement, ils sont à coup sûr domiciliés à La Folatière village qui, de toute façon, est le fief de la moitié de la fratrie Ravier-Piquet, ces transfuges de Pressins.
Vers 1810, Marie Rabatel, 20 ans, dont les parents, cultivateurs, se sont fixés à Romagnieu, entre au service de Joseph Ravier et de Louise Sapin, à la Folatière.
En juin 1814, Marie Rabatel est enceinte de Joseph Ravier. En septembre 1814, Louise Sapin meurt, âgée d’environ 74 ans. À trois mois du terme, Joseph Ravier et Marie Rabatel se marient à La Folatière, le 19 janvier 1815. Lui a 65 ans et elle 23 ans. Pierre Joseph naît le 19 avril 1815.
En 1824, ils ont déjà deux enfants. Marie, à nouveau enceinte, attend Marguerite. Sans doute les forces de Joseph ne suffisent plus à mener son exploitation. Le couple se replie sur Romagnieu car l’union fait la force (les beaux-parents de Joseph sont plus jeunes que lui). Marie Rabatel accouchera donc le 29 mars 1825, à Romagnieu, où meurt bientôt Joseph, le 9 décembre, âgé de 76 ans.
En mai 1842, Pierre François RAVIER-PIQUET, notre ancêtre suivant dans la lignée généalogique, se marie. Lors du mariage de ce fils avec Françoise Trillat, Marie Rabatel, désormais épouse Descottes, est toujours cultivatrice à Romagnieu.
C'est ainsi que les Ravier venaient de prendre pied à Romagnieu, où ils demeureront un petit siècle, aux Avaux et au Vorget.
Dans notre branche, ces Ravier-Piquet ne quitteront Romagnieu que pour venir à Aoste. C'est une fratrie presque complète qui s'installe à Aoste. Deux des leurs s'installeront, par leurs unions, au mas de Montgaudin et du Cultieu, situé à Aoste en quittant le bourg par la route de Saint-Genix-sur-Guiers, puis en montant l'actuelle rue du calvaire. Le dernier, d'abord indécis pour Lyon, se fixera enfin aux Abrets.
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
fatigués de sarcler des terres bien ingrates,
du Vorget, des Avaux, tous ces Ravier-Piquet
partaient, remplis d'un rêve prosaïque et banal.
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