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♦ Notre généalogie
♦ Généalogie et prénoms
♦ Généalogie Huguet
♦ Lignage Ravier-Piquet
♦ Généalogie Millet
♦ Parenté Serraz-Boquais
♦ Aïeux Trillat et Trilliat-Gaz
♦ Saga familiale Trillat
♦ Constellation familiale
TRILLAT un patronyme bien connu à Romagnieu, Pont-de-Beauvoisin, Aoste, Chimilin, les Abrets… Il suffit de considérer la répartition des naissances Trillat entre 1891 et 1915 vu par l'INSEE, et représentée par www.geopatronyme.com pour se convaincre : voilà un nom qui avait encore alors remarquablement peu diffusé, eu égard à sa représentation numérique soutenue.
Et encore, la forte attractivité de la capitale régionale Lyon canalise-t-elle presque entièrement les naissances Trillat ou Trilliat qui se produisent hors de l'Isère.
Le patronyme Trillat a suscité un réel intérêt généalogique dans son berceau isérois. Cet intérêt est directement lié au statut de super-ancêtre local attaché au groupe Trilliat-Gaz de Chimilin. Notre “Appel aux bonnes volontés”, ci-dessous, vise à dénouer tous les liens de parenté du groupe fondateur, après nos travaux de l'année 2008.
Trillat est le patronyme le plus fortement représenté de notre généalogie. Amieu Trillat-Gaz (1604-1684) est multi-ancêtre de notre branche Huguet. Il est aussi ancêtre pour notre branche Ravier. Son frère Philibert Trillat-Gaz (ca1600-1674) est aussi multi-ancêtre de nos branches Huguet et Ravier.
Par nos travaux menés depuis l'année 2005, nous avons établi que le petit groupe de Chimilin est l'ancêtre de presque tous les Trillat de France actuels. Parmi eux Philibert Trillat-Gaz et son frère Amieu Trillat-Gaz sont des personnages emblématiques. Mais qui étaient-ils, d'où venaient-ils, et quelles sont les raisons d'un tel foisonnement patronymique ?
Au début du 17ème siècle, les noms très enracinés à Chimilin sont par exemple Nemoz, Bois, Restagnat ou Rostagnat, Decozu, etc. Vers 1620, arrive sur la paroisse de Chimilin un petit nombre de Trillat dit Gaz. Ils s'installent au hameau ou rual de Meudenin.
Le premier qui soit connu est François Trillat-Gaz, parrain à Chimilin dès 1617, dit venu du Passage par le prêtre qui rédige l'acte de baptême de son filleul. On peut dire que ces Trilliat-Gaz ne sont pas pauvres. Ils s'intègrent bien à la vie villageoise de Meudenin, vu les parrainages d'enfants pour lesquels nos ancêtres Trillat-Gaz sont bientôt sollicités. Notre généalogie comprend d'innombrables parrainages Trillat.
À partir de 1624, l'un d'eux, Philibert Trillat-Gaz a des enfants avec Marguerite Bayet. Cette dernière n'est clairement pas de Chimilin. Mais elle n'est pas forcément étrangère à la contrée. Elle peut être native d'Aoste, par exemple, où les Bayet sont bien représentés.
Le groupe fondateur de notre généalogie dans ces pays du Guiers, venu s'installer à Meudenin, comprenait au moins trois jeunes femmes. Françoise Trillat-Gaz a des enfants dès 1620 avec Humbert Richardon. Trois enfants régulièrement espacés sont connus. La venue d'enfants cesse dès 1623, presque dix ans avant le trou des registres paroissiaux. L'un des deux conjoints a pu mourir dès 1624. Michellie Trillat-Gaz s'est mariée vers 1624. Elle a des enfants avec Christophe Ramassot-Bonnet dès 1625. Trois enfants sont connus.
Enfin, on sait que le père de Amieu et de Philibert avait aussi une fille qui épousa un Comte-Gaz. Le prénom du père de cette fratrie attestée n'est pas connu. Il est toutefois probable qu'il s'agisse de François Trillat-Gaz, premier arrivant à Meudenin sur la paroisse de Chimilin. Venu prendre une tenure en 1617, avec déjà plusieurs enfants, dont sans doute Philibert Trilliat notre ancêtre et son frère Amieu Trillat-Gaz l'ancien. Amieu Trillat parrainera un fils de son frère Philibert, Amieu le jeune.
Il est essentiel de garder présent à l'esprit que les Trillat de Chimilin s'y installent dans les années 1620. Auparavant, il n'y en avait pas. Il y a donc migration d'au moins une famille Trillat, en tout cas un groupe familial Trilliat-Gaz, ou Trilliat-Gadz comme les notaires l'écrivent souvent.
Aussi notre découverte d'un groupe Trillat, des Trillat dit l'Agneau, à Vieu en Valromey, est-elle très intéressante. Une fois dépouillés 75 ans de leurs descendants successifs, il devient éclatant que les Trillat de Vieu en Valromey sont les enfants d'un couple, un seul, et que ce dernier n'est pas natif de Vieu en Valromey, mais y est arrivé dans les années 1620.
Dans ce contexte, les Trillat ou Trilliat Gaz de Chimilin ont de fortes chances d'être apparentés aux Trillat ou Trilliat l'Agneau de Vieu en Valromey. C'est d'autant plus vrai que les différents curés écrivent leur patronyme de la même façon des deux côtés du Rhône, à partir de la façon dont lesdits Trillat énonçaient leur nom. Nous voyons donc deux petits groupes familiaux Trillat qui étaient sur les routes exactement en même temps, cependant que leur nom est rarissime. Voilà une étrange coïncidence. De là à penser qu'ils étaient parents…
Ce serait donc un groupe familial de très proches parents qui auraient quitté leur lieu d'origine, dont la plupart auraient fait de Chimilin dans l'actuel Isère leur foyer d'élection, sur la butte de Meudenin, petite sommité glaciaire arrondie typique du paysage chimilinois. Cependant qu'un couple du même groupe familial, pour des raisons inconnues, aurait préféré Vieu en Valromey dans l'actuel département de l'Ain, à Turignin hameau de la paroisse de Vieu, près du moulin de Turignin.
Les uns comme les autres deviennent des laboureurs. Les uns comme les autres sont illettrés. Mais, à la grande différence des Trillat ou Trilliat Gaz de Chimilin, les Trillat ou Trilliat l'Agneau de Vieu en Valromey s'intègreront très très lentement et auront peu de rayonnement dans leur nouvelle paroisse adoptive. Ces derniers Trillat n'interviennent pas dans notre généalogie iséroise.
On recense des cas halogènes pour ce patronyme Trillat. Les hospices civils avaient la responsabilité de nommer et prénommer tout enfant abandonné anonymement dans le tour que chaque hospice réservait à cet effet. Selon les modes et les époques, les patronymes attribués furent des prénoms, des noms inventés ou des patronymes existants. Ainsi une Jeanne Trillat, nommée par les hospices civils de Grenoble. Un employé des hospices de Grenoble déclara comme Louis Léon Trillat le fils naturel d'une Nancy Treillard, gantière à Grenoble (l'activité des gantiers était très importante à Grenoble). Ce gamin ne vécut que deux mois, il ne transmit pas l'erreur des hospices.
Aux Hospices Civils de Lyon, un enfant anonyme abandonné le 4 mai 1835 fut nommé Claude Trillat. Celui-ci vécu au moins jusqu'en 1850, où il était placé à Saint-Laurent-du-Pape. Nous ignorons s'il a eu une descendance. Si vous êtes un Trillat de ses arrières arrières petits-enfants, n'hésitez pas à nous le faire savoir !
Nos investigations Trillat prennent fin au tournant du siècle. Mais, des enfants du Viêt-Nam et d'ailleurs ont pu être adoptés par des familles Trillat durant le 20ème siècle et ses horribles cliquetis d'armes. Cliquetis d'armes, ou aberrations comme les bébés soustraits à leurs parents au Chili et en Argentine durant les dictatures. Un ou des Trillat ont pu devenir Trillat par adoption depuis le Viêt-Nam au début des années 70.
Dans trois siècles, peut-être les enfants et petits-enfants, descendants patronymiques Trillat, seront-ils plus nombreux que ceux de Meudenin de l'antique paroisse de Chimilin. Laquelle paroisse sera devenue objet archéologique ?!
Enfin, un charpentier hongrois vint s'installer dans notre région durant la période révolutionnaire qui vit tant et tant de mouvements de population, en France et en Europe. Pour translittérer son patronyme, les autorités françaises trouvèrent que Trillat était approchant. Ainsi fut-il rebaptisé Jean Trillat. Au 19ème siècle, une bonne partie de sa descendance changea de terroir, dont le couple Trillat-Pichon et le couple Trillat-Chapelon.
Ce groupe vint s'installer dans la capitale de la coutellerie, et surtout de la lime, Le Chambon-Feugerolles. Le groupe Trillat du Chambon-Feugerolles dans la Loire (dont Chalmazel, Montrond-les-Bains, Roanne, Saint-Etienne, Montbrison) est Trillat par translittération (notons que l'ancêtre Jean, venu en France depuis Petch, signe Jan Tilla). Ces Trillat ont été tailleurs et tailleuses de limes, fondeurs et outilleurs dans ce bassin industriel stéphanois, longtemps fameux pour son outillage et sa machine-outil.
La roue du Dharma peut ainsi façonner, pour l'an 2300, un super-ancêtre local Trillat à Petch ou à Ba Xuyen, détrônant Meudenin ! Superbe leçon sur la prudence nécessaire pour désigner les berceaux patronymiques anciens, en-deçà du 16ème siècle.
Les relevés en masse doivent être faits par des passionnés de généalogie connaissant bien leur petite région, et non pas au volume pour revente. Sans quoi, des erreurs évitables se glissent facilement dans le relevé de l'acte de baptême, de l'acte de mariage ou dans celui du registre des sépultures. C'est ainsi que l'on a pu voir une pseudo-naissance Trillat à Bar-le-Duc au 17ème siècle dans certains relevés vendus en masse. Il s'agit de l'un des enfants d'un Noël Brinat et son épouse Marguerite Bourguignon. Cela n'a strictement rien à voir avec Trillat !
Idem pour ces arbres constitués de conglomérats, trahissant un pillage mal digéré. Ainsi un pseudo-Trillat à Crevant (36) est un Trillaud, patronyme régional connu. Passe encore de déchiffrer un texte paléographique du milieu du 16ème siècle. Mais, quand le partronyme est pafaitement écrit quatre fois dans un acte de la fin du 19ème… Point de Trillat ici.
On retrouve la même fantaisie interprétative pour Chalabre dans l'Aude en 1668.
Cependant, en 2013, un arbre costarmoricain nous a alerté sur un véritable cas exogène, quant à l'orthographe. Le 2 août 1628 à Plumieux, paroisse des Côtes d'Armor, la petite Sébastienne Hélix a eu pour marraine une certaine Claudine Trillat. L'affaire est à suivre. Cependant, Trillart étant représenté en Bretagne et en Loire-Atlantique, un cas unique peut résulter d'une déformation.
Ceci incite à discuter les noms de famille homonymes, plus précisément les patronymes homophones, au travers d'incitations à migrer, dévastations ou guerres de religion. Remarquons tout d'abord que “art” et “ard” étant très marqués chez nous en Dauphiné, l'apocope phonétique n'est pas recevable. Il est exclu que Trillat ait pu dériver de Trillart ni de Trillard. Intéressons-nous plutôt aux formes Trilla, et variante Trilha, desquelles l'ajout d'un “t” muet maintient la phonétique.
Trilla ou Trilha est un patronyme devenu rare de la région du Fenouillèdes, précisément de Millas et Latour-de-France, plus fréquent au 17ème siècle. Cependant, ces deux villages accueillent des gens originellement chassés de chez eux. En atteste que le toponyme Trilla, plus à l'ouest, fut ravagé : le dénombrement des biens nobles de 1503 démontrant que le village de Trilla, entre autres, est rendu inhabitable du fait des guerres franco-espagnoles.
Bien plus tard, les guerres de religions n'arrangeront pas les choses. Il n'est pas formellement exclu que les Trillat du Passage en Dauphiné ne viennent pas de sur-migrants de Trilla en terre pyrénéenne.
Revenons à Chimilin, le berceau de la plupart des Trillat actuels. Les registres paroissiaux de Chimilin ne sont pas intégralement conservés depuis le premier connu (débutant en 1596). Il existe un trou dans les baptêmes de Chimilin, entre 1632 et 1669. Au sortir de ce tunnel, à partir de 1669, on constate que le patronyme Trillat-Gaz a fortement prospéré.
Cette prospérité patronymique ne se démentira jamais plus, notamment avec de fortes fratries de garçons atteignant l'âge d'homme.
Un pack d'octogénaires et de nonagénaires. Notre ancêtre Amieu Trillat-Gaz s'est éteint à l'âge de 80 ans environ, son frère Philibert vit aussi 80 ans. Pour Pierre Trillat-Gaz, inhumé le 28 juin 1697, le curé abandonnera son écriture des nombres en chiffres, pour écrire, en toutes lettres, “âgé d'environ quatre-vingt quinze ans”.
Ce constat est loin d'être indépendant de l'expansion rapide des Trillat, comme nous le démontre la psycho-généalogie, non moins que les perspicaces observateurs du genre humain chinois ou indiens des temps jadis. Ces hommes, aussi verts que féconds, de bonne longévité, insufflent aux suivants un élan vital au-dessus de la moyenne.
Voici la cartographie du nom Trillat au tournant des 19ème et 20ème siècles, révélée par les naissances pour ce patronyme Trillat de 1891 à 1915.
Source : www.geopatronyme.com sur la base des données de l'INSEE.
Aux 19ème et 20ème siècles que sont devenus les enfants Trillat de nos ancêtres Trilliat-Gaz ?
Durant le 18ème siècle les Trillat de Chimilin diffusent peu. Par le couple Ennemond Trillat et Benoîte Girerd (Ennemond est le prénom emblématique des Trillat), les Trillat ou Trilliat font d'abord une timide incursion à Aoste, incursion que confirmera leur fils Antoine, dont les trois unions (Serraz, Némoz et Pollaud-Duliand) se noueront à Aoste.
Leurs fils ou leurs petits-fils formeront le fameux groupe de Bourgeron, ou Borgeron comme on disait très anciennement. Bourgeron est l'un des hameaux de la paroisse d'Aoste. Ce groupe est le greffon des Trillat ou Trilliat de Romagnieu (se reporter aux vicissitudes de Chimilin et au jeu des chaises musicales qui font que Romagnieu commune héritera en fin de compte du village de Bourgeron ou Borgeron, village de Aoste paroisse, qui ne fut donc jamais attaché à Romagnieu paroisse du temps de l'Ancien Régime). Plusieurs de nos ancêtres ont ainsi transporté notre arbre généalogique sur une autre commune sans jamais déménager !
La révolution française voit donc une répartition des Trillat issus de Chimilin, à Chimilin, pour l'essentiel, à Aoste dont Aoste Bourgeron, quelques-uns à Corbelin, quelques-uns aux Avenières (les mêmes d'ailleurs). Claude Trillat-Gaz, laboureur au Tizieu, village de la paroisse de Chimilin, avait eu trois compagnes, Jeanne Huguet avec qui il était marié, Claudaz Corbet en intérim avec qui il est concubin, et enfin Gasparde Brosse avec qui il se remarie. C'est essentiellement son fils Modeste qui épousera la paroisse de son épouse Catherine Cottaz-Bertholet. Ce couple incline vers Corbelin puis vers les Avenières.
Quant à l'orthographe du nom, on voit de moins en moins de Trilliat-Gaz ou Trilliat-Gadz. Mises à part les variations en Traillat, Treillat, c'est l'émergence de l'orthographe TRILLAT qui frappe. Cette émergence vient d'Aoste car, à Chimilin, les prêtres curés ou leurs vicaires conserveront volontiers jusqu'aux rives de l'état-civil laïc le patronyme TRILLIAT.
Du côté du Valromey, les Trillat ne s'y sentent pas très à l'aise et n'y prospèrent que très lentement. L'extension patronymique y est réduite. Dès le milieu du 18ème siècle, un groupe familial Trillat, de taille significative, se détache de Vieu et s'en va tenter sa chance à Lyon, en tant que soyeux, tisseurs d'étoffes de soie dans la lumineuse métropole rhodanienne. Détail très intéressant, le lien maintenu, puisque à deux générations d'intervalle, ces Trillat rejoignent à Lyon ou à la Croix-Rousse leurs grands-oncles déjà bien implantés.
Durant le 19ème siècle, surtout après la prise de Pont-de-Beauvoisin par les Trillat, le patronyme Trillat, de moins en moins Trilliat et de plus en plus Trillat, fait tâche d'huile en Isère, diffuse vers Lyon, Paris, le vaste Monde et l'Algérie… Dans le même temps, les Trillat assoient leurs métiers vers la boulangerie, l'hôtellerie, la menuiserie, à Pont-de-Beauvoisin. Des Trillat menuisiers à Pont-de-Beauvoisin, des Trillat menuisiers à Romagnieu, un noyau artisanal débute pour ce patronyme jusqu'alors fécond en laboureurs. Essentiellement ces commerçants et artisans de Pont-de-Beauvoisin vont donner naissance aux quelques Trillat de la charnière des 19ème et 20ème siècles qui franchiront les portes de la renommée.
Quant à l'orthographe du nom, dans la seconde partie du 19ème siècle, TRILLAT passe à l'offensive. Quand l'officier d'état-civil écrit Trilliat dans un acte de naissance, on n'hésite plus à demander au tribunal compétent de rectifier, à l'occasion d'un événement ultérieur de la vie civile. On veut faire converger la prononciation du nom TRILLAT vers les nouveaux standards de l'orthographe qui traduisent au mieux cette prononciation.
Nous allons maintenant aborder ces thèmes, reliés à des membres de la saga Trillat précisément identifiés. Les problématiques de la généalogie descendante, de l'émigration, de l'urbanisation aux 19ème et 20ème siècles, seront ventilées sur des pages thématiques. Nos collatéraux, lointains cousins Trillat de ces deux siècles de généalogie, sont aussi l'illustration des métiers. Nous assisterons aussi au marathon inter-castes, à la bataille titanesque du mirage des V.I.P., et à son avatar grotesque, le buzz de Face d'e-Bouc
Les données issues des quatre tranches de l'INSEE nous montrent que l'ancienne forme patronymique Trilliat est désormais un patronyme au bord de l'extinction. À chaque génération l'extinction revient sur le devant de la scène. Une génération entièrement féminine reste possible à tout moment. C'est la loi des petits nombres, dite fluctuation statistique.
Tous les TRILLIAT sont issus de nos cousins d'Aoste, Trillat union Trillat. La première tranche INSEE montre trois natifs de Lyon 3ème ayant vécu jusqu'en 1972 au moins. Un natif parisien, qui se révèle être une femme, Suzanne Victorine Trilliat née en 1893 et décédée à Sens en 1984. Elle ne transmet donc pas le nom, étant épouse Salino et Vigouroux. Paris et l'Île-de-France n'ont plus de Trilliat.
Les lyonnais sont cinq en réalité, dont un décédé nourrisson, et quatre frères et sœurs, enfants de Jean François et de Françoise Rivet. Marie Jeanne née en août 1894, épouse Marchand puis Duchamp, décédant en 1952, elle ne figure pas dans la première tranche INSEE. Sa sœur Claudia Eugénie (1900-1975) devient épouse Jarnet. Les deux hommes se sont mariés. Ils ont transmis cette forme archaïque originelle Trilliat. Édouard Auguste Trilliat (1897-1988) a épousé Francine Méziat ; Marius Jean Trilliat (1902-1987) a épousé Louise Claudia Lanneau.
À partir de la troisième tranche, la base INSEE est exhaustive, quelle que soit la date du décès. Les fluctuations homme/femme dans les fratries laissent la forme Trilliat au bord de l'extinction. Un ou deux (selon métier) descendants masculins s'en vont à Annecy et à Bourg-en-Bresse. Les autres restent lyonnais. Seulement quatre naissances surviennent.
Statu quo sur la quatrième tranche INSEE, celle de 1966-90, avec cinq naissances. Retour dans l'arrondissement de Lyon où Jean François Trilliat, tapissier, vivait avec Françoise Rivet son épouse. Cet arrondissement lyonnais est fort de quatre des cinq Trilliat. Une naissance Trilliat, depuis Marlieux en Dombes, se produit à Nantua. La base INSEE ne donnant pas le quota par sexe, l'ancienne forme patronymique Trilliat reste un patronyme au bord de l'extinction, sauf si tous ces enfants nés de 1966 à 1990 étaient des hommes.
Appel à toutes les bonnes volontés. Après mon travail de 2008, il apparaît possible de résoudre presque entièrement les liens de parenté du groupe familial racine qui migre à Chimilin vers 1615-1617. De vieilles erreurs n'ont plus cours. Il est prouvé que Amieu décédé en 1671, homme jeune, est fils de Philibert, que Amieu décédé en 1684 est frère de Philibert, que Clément x Marguerite Guers est fils de Philibert, et, EN AUCUN CAS, de François venu du Passage, etc.
À l'heure qu'il est, si vous connaissez ou découvrez tout acte notarié (beaucoup sont chez le notaire Brunel) en plus de ceux dont les références ont été publiées par le CGD, alors n'hésitez pas à ce que nous confrontions les nouvelles contraintes qu'il peut poser. Car, d'un moment à l'autre, tout l'écheveau peut se dénouer. Notamment tout acte relatif à l'union d'un Comte-Gaz et d'une Trillat-Gaz ou bien à leur fils Claude, tout acte relatif à Pierre x Ennemonde Ferrand.
Parce que nous avons recensé tous les Trillat à plus de 100 ans de distance, nous savons que plusieurs des Trillat du petit groupe initial s'assimilent les uns aux autres. La prudence commande de poser distincts tous ceux qui ne sont pas prouvés identiques, dans le petit groupe familial fondateur de la saga Trillat. Mais il y a bien trop peu de descendants, et bien trop de couples virtuels qui restent sans enfants, pour que tous soient des personnes distinctes. C'est une absolue certitude désormais, grâce à nos travaux.
C'est cette réduction du groupe fondateur que nous cherchons à opérer.
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